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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 10:54

Hunger Games où le "soit disant" roman de l'année..


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Chaque année, sur les ruines de ce qui était autrefois l'Amérique du Nord, le Capitole, l'impitoyable capitale de la nation de Panem, oblige chacun de ses douze districts à envoyer un garçon et une fille - les « tributs » - concourir aux Hunger Games. À la fois sanction envers la population pour avoir tenté de se rebeller et stratégie d'intimidation de la part du gouvernement, les Hunger Games sont un événement télévisé national au cours duquel les tributs doivent s'affronter jusqu'à la mort. Le dernier survivant est déclaré vainqueur.
Lors de la 74e édition, la jeune sœur de Katniss, Primrose, alors âgée de 12 ans, est choisie pour participer aux Hunger Games et représenter le district 12. Mais Katniss se porte volontaire pour prendre sa place, afin de la sauver d'une mort certaine.

         
 

 

 

D'un pitch rappelant sans peine Battle Royale, on pensera aussi fatalement à 1984 d'Orwell, a Carpenter ou a Verhoeven et son Starship Trooper aussi cynique que satyrique à la vue des clichés intentionnels..

Pour Hunger Games, je ne saurais dire s'ils le sont..

Cependant il est évident que je vais vous spoiler le film à partir de cette introduction, vous êtes prévenus.



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Dans les Districts ce sont des petites gens, vivant de chasse et pêche ou travaillant dans les mines de charbons, visages et habits sales, ils sortent tout droit de Germinal.
Les gens du Capitole, eux, sont ridiculement maquillés et vêtus, extravagant (tout droit sorti d'un film de Tim Burton), superficiel et dédaigneux pour les plus hauts placés.
Tout est bien codé, bien rodé afin de ne pas perdre les spectateurs dans des subtilités mal venu.
(Wé, attention hein, ne faisons surtout pas appel à leurs intelligences, ca pourrait être dangereux..)

En gros, Les méchants des autres District sont repérable au 1er coup d'oeil..
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Et les personnages secondaires ne prennent surtout pas leurs rôles à contre pied..
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Ici la petite "Rue", gentill et timide.. C'est meugnon, hein.
Impossible donc, de se faire surprendre par le traitement des personnages, chacun répondant à des stéréotypes précis.

On notera le manque de travail sur celui de Lenny Kravitz en styliste, ou de Woody Harrelson en ancien vainqueur du Hunger Game (et donc privilégié de la Haute aujourd'hui), devenu alcoolique probablement via au traumatisme encouru.. Enfin, on ne sait pas trop en fait, d'où ma critique.

 

La mise en scène, quand a elle, est trop appuyé et la réalisation globale ne semble de toute façon pas maitrisé :

- Soit les plans durent 2 plombes afin que le spectateurs comprennent bien avant l'action qui va arriver, (l'exemple de "la pomme dans la gueule du porc".)
- Soit l'effet "shaky cam" rend la véritable action totalement illisible.

Mais tout ceci aurait pu se pardonner par quelques bonnes idées piochées d'ici et là..
Car dans le métrage flotte de superbes intentions comme celle des "sponsors" pouvant, dans le concept, largement avantager leurs favoris dans l’arène de mort.
Des "sponsors" qui peuvent s'obtenir préalablement par un travail de flagornerie de la part des tributs dans un show télé..
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Ce qui est censée être une dystopie fait logiquement écho à notre propre réalité :
"Se faire aimer du public pour avoir plus de chance de survivre."

La personnalité de son compagnon de District, Peeta, avait théoriquement autant de force narrative puisqu'il s'agit bien évidemment de faire pacte ou acte de trahison, la finalité étant la survie..
Oubliez hein.. Les tensions ou suspenses dû au sujet disparaissent aussi vite que le suspense dans une course poursuite entre Bip Bip et le Coyote.

Du coup en sortant de la séance, je ne me souviens pas avoir été autant frustré depuis des années..
Parce que je peux passer outre tout les choix qui tentent grossièrement de viser un public adolescent ou encore des incohérences techniques du contrôle virtuel qui fait apparaitre par magie des arbres ou des chiens mutants dans la forêt.
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Par contre je ne peux vraiment pas adhérer à cette fin politico-moelleuse-merdeuse ! Non ! Non ! Non !
Non !

Si on consent à la symbolique (certes poussive) de l'héroïne au caractère rebelle qui fait fi de certaines conventions, qui démarre une mini révolution sans même le savoir et surtout qui pose ses convictions comme ses couilles en tentant le suicide afin de faire un gros doigt d'honneur au concept ..
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..Le final nous l'a montre pourtant dans une position faussement confortable en nous signifiant bien par gros plan à quel point elle s'est fourvoyé en acceptant d’être devenu un autre des moutons/pions.
Je n'ai jamais vu autant de consensus dans un final.. jamais.

Et puisqu'il y a relents de Carpenter dans le propos de l’insurrection, on se dit que Snake Plissken aurait mis les fameuses baies empoisonnés dans le cul du Président puis aurait fait péter une bombe afin que tout le monde aussi bien Aristo que gens d'en bas se retrouve dans un Hunger Game taille réelle (puisqu'ils aiment ça)..
Mais Katniss non, elle, préfèrera sourire comme une Miss France à qui on remet son ornement et en plus remerciera le sieur.
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Tout en montrant immédiatement des signes dépressionnaires de sa grosse et baveuses conciliation, portant une belle robe superficielle dans un District qui pue la merde, tenant la main de son compagnon d'infortune et regardant dans le vague son ami ou véritable amour portant sa soeur au milieu d'une foule ravie..

(L'analogie avec notre réalité se fait directement ! *pouf* : On repense à Loana, comment elle a gagné Loft Story et pourquoi elle tenté de se suicider 20 fois depuis..)


Sur cette dernière image nauséeuse on s'aperçoit que ces pauvres gens si méprisés par la haute instance, sont heureux comme si leur équipe de foot avait gagné.. Katniss aurait representé, paraitrait-il l'espoir durant un court instant.

Bref, les gens d'en haut (du Capitole) et d'en bas (des District) ont vu un spectacle récréatif, mieux qu'un match de foot parce qu'avec un peu de suspense au milieu quand une mini révolution a failli démarrer chez les pauvres (comme des supporters pas content) mais très très rapidement désamorcé par 2 coup de matraque bien placé dans leurs gueules.


Puis apres tout ce n'est qu'un jeu "lolilol" pas besoin de se mettre dans des état pareil hein..
De toute façon, Ouf ! c'est fini le District 12 a gagné, le Président fronce un peu des sourcils parce que ses plans ont été quelques peu chamboulé mais les pov' gens peuvent retourner crever de faim, mourir dans les mines.

Wep, vivement le prochain Hunger Game, qu'ils puissent oublier un peu leurs vie de merde.
pour un peu on sentirait le suspense dont ils sont si friand..

"est ce que ce sera mon gosse ou celui du voisin qui va passer à la télé ? hooooo ! vivement ! vivement ! je serais trop fier si c'est notre District qui gagne encore l'année prochaine !"



Finalement je doutais..
Hunger Games, était-ce un mode d'emploi de film subversif pour ado ou une mauvaise adaptation ?
J'ai voulu en savoir plus en attrapant au vol les fameux romans qui ont valu le plébiscite du film avant même sa sortie.
La fin est stricto merdo la même, ce n'est donc pas l'adaptation qui chie dans la colle mais bel et bien l'oeuvre originel qui reste sur cette réserve.

Mais là ou je me suis réellement senti vacillé c'est en abordant le 2eme roman..
Aucun doute qu'ils seront prochainement dans nos salles, je vous donc laisse la surprise.

 

Hunger Games est bien loin de toute les oeuvres dont il a tenté de s'inspirer.. trés loin, et c'est bien dommage parce qu'en poussant un peu, y a toujours moyen d'être pertinent avec ce genre de thématique.
Un peu de couille que Diable.

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 22:16

Il m'est parfois difficile de faire un choix de sujet tant mes idées s'accumulent..
Là, j'aurais voulu parler des codes ou gimmick de nos Manga/séries animés d'époque et actuel, histoire de mettre tout le monde d'accord et couper court à l'élan de nostalgie qui risquerait de vous faire radoter l'horrible "c’était mieux avant".
parce que non, c’était pareil qu'aujourd'hui en fait, mais comme tout les mômes, on ne se rendait pas forcement compte de toute ces petites entourloupes visant à nous enfermer dans un systeme de narration cyclique :

- Dans Saint Seiya les héros passaient des épisodes entier à courir dans des escaliers.
- Les joueurs de Captain Tsubasa (Olive Et Tom) avalaient les terrains de foot comme s'ils s’étendaient sur des kilomètres.
- Pour Dragon Ball Z, c’était de long vol bavard au dessus des océans.
Il n'y a aucune véritable raison que les vieux geek s'insurgent quand dans Naruto, les personnages passent leurs temps à sauter de branche en branches, donc.
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Il en va de même pour l'unique coup du héros qui revient sans cesse au fil des épisodes.
"Par la comète de pégase !", " Kameha hame ha !", "Muuuulti clooonage !", ou dans un ordre différent si vous préférez..
peu importe.

Et à cet instant lors de l'écriture de cette article, d'un démarrage sur les poncifs de la Japanimation (la catégorie du Shonen plus spécifiquement) *pouf* mon cerveau a soudainement basculé par analogie sur d'autres clichés bien plus vicieux puisqu'ils ont tenté de se soustraire à notre mémoire.
Ce serait bête de ne pas en profiter..

J'avais déjà dédié un article sur les codes/couleurs des affiches de films ( Tendance Hollywoodienne.. jacquettes et affiches ), cependant, loin de moi l'idée de faire un décryptage sur le sujet (je n'en ai pas la capacité cérébrale) permettez moi seulement de vous amuser avec les codes visuel les plus ressucés de l'histoire.
Il y a en pour tout les thèmes et cibles, puisque c'est ce dont il s'agit en réalité, de repère rapide et précis.

Pour les histoires mélodramatique..
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On remarquera que les visage en arrière plan, remplaçant le décor et limité par l'horizon, évoquent des émotions facilement reconnaissable..
("Han ! je t'aime !", "Oh comme Je suis triste parce que je t'aime !", "Ahahahah ! je suis heureux/se parce que je t'aime.", "Je t'ai aimé..", bref un panel monstrueusement original sur le sujet.)

Les documentaire et films d'animations..
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Beaucoup d'espace autour de l'animal/insecte/humain/végétal pour le sentiment de liberté, c'est la vrai nature quoi..

Le "je cache les yeux avec le titre pour entretenir le mystère"..
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Le "je montre un oeil en gros plan." parce que ça fait peur un peu, surtout quand ils sont moche..
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Dans le même principe "énigmatique" que les affiches précédentes mais dans une thématique plus fantastique ou horrifique.

Le "posing" uber mega classe..
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Où la représentation d'un archétype, celui qui nous fait dire "wow il/elle est trop cool !" quand on est ado.. notez que ça marche encore parfois quand on est dans un age avancé.

Le "dos à dos complice"..
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Et son contraire, qui signifie bien évidemment l'opposition, le conflit toussa quoi..
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Nous sommes passés par quasiment tous les stades d'hommage, de clonage, voire de plagiat.
Je retombe logiquement sur mon 1erarticle  qui focalisait plus sur les tons, les couleurs et les brisures.
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Noir/blanc/orange en déchirure ; Suspense/action/explosions et flammes representés par la couleur, évidemment..


Je suppose que les marketeux appelle ça "la cohérence par thématique"..
Ça n'en est pas moins laid et démontre de façon probante que la créativité a laissé place depuis longtemps au recyclage.

On le voit bien ici.

Je profite de ce parfait moment pour enfin parler des meilleurs, des rois, que dis-je.. Des maitres du "Z" et du "Mockbuster".
Nous rapprochant sensiblement d'une philosophie à la Uwe Boll.
Une boite de production bien connu des cinéphile, "The Asylum" de son nom, que nombreux d'entre nous ont déjà mangé par curiosité puis vomi de rire (ou de douleur).

Par souci de choc d'efficacité visuelle, j'ai préféré mettre en 1er les affiches des studio "The Asylum" puis les films dont ils sont tirés :

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(bon là faut avouer qu'il n'est pas flagrant de savoir quel est le vrai nanar..)

C'est du grand art hein, allez avouez !
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(Ultra Combo !)

Magical !
Ne doutez surtout pas de la qualité du produit marqué du sceau "The Asylum" et de ses confreres.

J'imagine que vous commencez à me trouver un peu pervers, à vous foutre sous le nez tant d'abomination et c'est pas faux.. J'éprouve du plaisir à le faire.
Je vous réserve donc pour un article prochain, ce parallèle tout aussi fascinant du jeux vidéo qui plagie les affiches de films :

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Et croyez moi, y en a un bon gros tas aussi, pour notre plus grand bonheur. ^

 

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 22:07

Dans la catégorie des films que trop de gens ont raté ou oublié Cat People (de Jacques Tourneur en 1942), qui de part son époque puritaine devait surement faire frémir l’Administration de censure (le fameux code Hayes) en relatant l'histoire d'une jeune femme pouvant devenir littéralement une mangeuse d'homme..



Et je reste encore et toujours fasciné par le remake de Paul Schrader (Taxi Driver, Raging Bull, ect) en 1982.
 

Après la mort de leurs parents la jeune Irena Gallier (Natassjia Kinski) retrouve son frère aîné, Paul (Malcom McDowell), qui vit près de la Nouvelle Orléans..
Celui-ci a un comportement étrange et disparaît souvent.
Pendant ce temps, Irena tombe amoureuse d'un conservateur de zoo, Oliver, qui a d'ailleurs quelques problèmes avec une dangereuse panthère retrouvé en liberté.
Quand elle retrouve enfin son frère, il lui explique qu'ils font partie d'une race incestueuse d'Hommes panthères...

Reprenant quelques séquences de son prédécesseur tel quels, comme celle de la Piscine, le réalisateur appuie plus brutalement sur la thématique d'Amour ou de Mort étroitement lié par les pulsions sexuelle et animale.


Natassjia Kinski/Irena qui éprouve ses 1er sentiments, glisse doucement vers sa douloureuse et inévitable transformation, illustré par la beauté d'un félin et la laideur d'une malédiction ancestrale.

Le Métrage ressemblant à un vieux conte dans lequel le Félin semblerait être la forme culpabilisante de celle qui a vu "le Loup"..

(Uh uh.. )

 
 

La Féline laisse ce malaise omniprésent de la souffrance et du rapport charnel, puis pose inévitablement les questions de culpabilité face au désir, des frustrations de la virginité ou de diverses émotions tout autant instinctive.
Ainsi les quelques scènes de gore (comme l'arrachage de bras au Zoo) se justifie pleinement comme le sentiment de jalousie qu’éprouve Paul tournant en rond dans sa cage et voyant Irena au côté de son amant.


Un conte violent mais hypnotisant jusqu'à la dernière seconde du métrage, laissant l'empreinte rétinienne d'une Irena rugissant d'amour se mélangeant au générique porté par la voix suave de David Bowie :

"See these eyes so green.. I can stare for a thousand years.."



"Roaaaaar !"

 

Inoubliable.

 

 

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 16:55

Ces dernieres années furent celle des adaptations de Super Héros..

On en a bouffé wé, des plus mauvaises, aux bonne surprises..

Et c'est a reculons que la saga X-Men avançait :

 
Le 1er épisode etait honnête, un peu minimaliste surement à cause d'un budget discret. un bel hommage en somme, malgré les incohérences chronologiques.

 
Le 2eme bien plus confortable dans son budget, traitait de la thématique du mal être Mutant et du début du Genosha de manière plus profonde.  

Le 3eme, quand à lui, était son opposé.. fouillis et avec un enjeu à peine effleuré..

Misant de plus en plus sur le personnage de Wolverine..
  

La Franchise commençait à être pressé comme un citron qui n'avait plus de jus, Wolverine Origins en devenait la goutte trop acide.
 
Ridicule sur le plan technique (les griffes en exemple) et dans sa réalisation optant pour les posing clichés de "Cool Guy Don't Look explosion"..
 
Avec des personnages fondamentaux changés pour le pire (nous infligeant un Logan aussi gentil qu'un toutou, ainsi qu'un Deadpool moche et en plus muet.. WTF ?).
 
Puis, immature dans un pseudo scenario piochant de ci et là dans l'oeuvre culte de Barry Windsor-Smith, dont ils se sont essayé à adapter..
 

Avouons le, même le jeu sortis sur PS3/360, rendaient bien plus honneur, ne serait ce que dans sa cinématique d'introduction à toute la thématique inhérente à l'Arme X..

Violence exacerbé, sang et bave aux lèvres.
tout ce qui fait de Wolverine ce qu'il aurait dû être dans un film lui étant dédié..
Mais les voies des studio de la Fox, contrairement à ses cible de choix, elles, sont impénétrable.

Prévu pour 2011, Il y eu ce petit vent de frayeur à l'annonce de X-Men First Class..
 
Passons les quelques affiches promotionnelles qui avaient un gout douteux au départ.

Et paf, la claque !

SPOILER :

Reprenant avec brio l'introduction du 1er épisode, l'enfance d'Erik aka Magneto se juxtapose à celle de Charle Xavier..
l'un née juif, subissant déjà les affres du racisme primaire, et l'autre née d'une famille à l'abri du besoin.

Erik grandissant comme cobaye, Xavier faisant des études Universitaires, leurs parcours respectifs symbolisant la vengeance et la forte conviction d'intégration, feront se rencontrer les 2 futurs leaders..  

Naissance une forte amitié, de la création de la 1er équipe officieuse de "X-Men", mais aussi d'une divergence idéologique qui fera la fameuse scission..

Quelques points chronologique feront encore et toujours défaut :

  -Havok remplace Cyclope (mais reste finalement son frère, preuve via le passage du Cerebro)..
-Angel (qui est en fait une Mutante nommé Tempest) fait la nique au vrai Warren Worthington/Angel..
 

Cependant s'il fait de superbes entorses (pourtant plus logique) aux autres épisodes de la saga, il n'en est tout de même que plus abouti que ceux ci dans sa narration.
parce déjà par son ton respectueux de l'univers et de ses personnages..


 


Et par ses thématique..
Est ce normal de passer sa vie a rester cacher aux yeux des Hommes tel que Charles l'a appris à Raven/Mystique ?
Ou d'avoir peur d'etre vu comme un Monstre de Foire comme Hank Mc Coy, voire de ses propres pouvoirs comme Alex Summers ? 
Manipulation politique,Guerre Froide, psychologie fragile pré-adolescente, Superiorité génétique proné par Sebastian Shaw..

on ne s'ennuie pas.

 

Xavier et un idéaliste de part son vécu, tandis qu'Erik craint, qu'une fois de plus le Monde se retourne vers ce qu'ils incarnent..
Ils sont Mutant, ils représentent un stade d'évolution pouvant être synonyme de fascination, de logique scientifique pour l'ouvert d'esprit mais aussi surement de peur pour d'autres.
Et l'histoire de First Class donnera raison à Erik..

 

Et ainsi la fin du métrage, démarre réellement la Franchise.
Un reboot, de mon point de vue.
Et un bon.. meilleur que ce que l'on ai pu espérer.
Faisant ses petits clins d'oeil aux fans, et nous gratifiant d'un caméo de 10 secondes sur un personnage, jusqu'ici iconisé à outrance, bien plus jouissif que dans tout un film entier sur lui.

 

Matthew Vaughn a surement  ses petits papiers à Hollywood et chez les fans dorénavant..

 

Si les X-Men First Class ont toujours été connu par les lecteurs de cette façon :


On pardonnera au meilleur film de la saga d'avoir un cahier des charges, les empêchant surement de ré-utiliser certains personnages pour ne pas briser encore plus les problèmes chronologiques.

Puis on remarquera pour la peine, dans le film, le bel hommages aux costumes de l'age d'Or des X-Men.

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 21:04
YAAAAAH !! KYAAAAIE !!


Wé je suis comme ça moi, j'ai été élevé au film d'action alors j'ai du sang de Karateka qui coule dans mes veines.
c'est l'occasion de parler non pas de mes origines Ninjaesque, mais de ces monuments et icônes du Cinema d'action..
Mais pas de n'importe lequel hein, je vous vois venir, ce sera peau de zizette pour les fans de Jean Claude et pas de Chuck Norris non plus, tsh tsh !


D'ailleurs quelle belle transition pour démarrer cette article sur celui qui lui mis le pied à l'étrier.
Car je vais parler de ceux qui ont mérité d'entrer dans la légende pour les diverses raisons que sont le chamboulement novateur, artistique ou simplement par leurs charisme diabolique..
Les plus vieux entendront avant tout les cris provocateur et evocateur de Bruce Lee, qui siffleront à leurs oreilles..
Découvert par le grand public dans les années 60 grace à la série le Frelon Vert, et en 4 films et demi :   

Big Boss, la Fureur de Vaincre, la Fureur du Dragon, Operation Dragon et le  Jeu de la Mort.


Le Petit Dragon a marqué plus d'une génération, dans l'industrie du Cinéma, qui a tenté de le singer moult fois, ou a tenté de rendre hommage aux spécifités de son art, de ses tics et gimmicks..
Il en est de même dans l'industrie du Jeu Vidéo :

Petit Dragon de Pixel


Le plébiscite pour ce genre de personnage et au final trés logique.
Par exemple le "Jeet Kune Do" était un nouveau style dérivé de plusieurs art martiaux, et surtout il était symbolisé par un petit homme félin aussi rapide que sec dans la façon de l'exposer..
Entre autre par ses chorégraphies, ses combats dynamique, brut, et finalement moins scolaire que ceux que nous avions l'habitude de voir.


Car celui qui n'a jamais joui en ayant vu un de ses coups porté dans un cri aigu vengeur, ne se considère plus digne de lire cette article !

 

Bien que son film postume, le Jeu de la Mort, fut la plus grosse escroquerie visible, récupérant des plans de films précédant (un procédé nommé "Stock Shot"), il nous gratifiait de ses dernières séquences tournés qui devenaient soudainement mythique face à l'atrocité de l'histoire et de son découpage insultant.
Il n'est donc pas étonnant que certains réalisateurs comme Tarantino ai voulu rendre de vibrant hommage, usant simplement du costume devenu iconique.


Ou que Stephen Chow, fasse ressusciter Bruce Lee en goal dans Shaolin Soccer.


Le combat contre Kareem Abdul-Jabbar n'a d'ailleurs pas non plus laissé indifférent les 2 troublions que sont Eric et Ramzy, y faisant un hommage parodique dans leur film la Tour Montparnasse Infernale.



On apprécie ou pas mais on ne pourra pas dire que les fans soient avares en hommages, étant donné que Jackie Chan lui même tournera pour la pas très glorieuse adaptation de Niki Larson/City Hunter, une séquence de combat dans un cinéma qui diffuse le combat suscité du Jeux de la Mort..
Le clin d'oeil ultime.

 

Mort à 32 ans, les diverses rumeurs du comment, laisse encore planer des mystères qui entretiennent son mythe.
tout comme celle de la mort de son fils Brandon qui démarrait lui aussi une bel carrière.
(En sideckick de Lungdren dans Les Griffes du Dragon Rouge, puis dans Rapid Fire et The Crow..)
Néanmoins, l'esprit du Petit Dragon  flotte encore, et qui mieux que quelques fans pour nous rappeler qu'il est "légende".

 


Je ne serais pas en reste pour l'autre personnage ayant tout autant marqué toute l'industrie avec un autre style qui se démarque :
Jackie Chan.

 

Ayant fait un passage éclair dans Opération Dragon, à la même époque, Jackie Chan se veut plus subtil et orienté vers la comédie mélangé à d'impressionnante chorégraphie.
Qui au fil des années se transformeront en de spectaculaire cascades..Vraiment impressionnante.

Aucun doute qu'il fut lui aussi copié mais ne fut jamais égalé, laissant lui aussi tout autant de traces dans les Jeux Videos..
Lei dans Tekken pour ne citer que lui.

Une belle réverence de la part des développeurs, nous permettant au passage d'assouvir les combats fantasmés de Bruce Lee contre Jackie Chan. (Law vs Lei). 

Ceci dit, il est plus complexe de parler de toute la filmographie de Jackie Chan, puisque trés exhaustive déjà, et tant il y a de traumatisme pour le cinéphile (en voyant les successions d'acrobaties stupéfiantes) que pour l'acteur lui même.
A l'instar d'autres acteurs, la magie de ses combats prennent tout leurs sens l'utilisation de l'environnement (chaises, tables, fenêtres, murs, véhicules..)
D'innombrable idées qui ne manquent jamais d'impressionner le spectateurs, pour ma part ça releve parfois purement et simplement du génie.

Je recommande d'ailleurs aux férus de cascades de se procurer le DVD "My Stunt", qui ne paie pas de mine à sa jaquette, mais qui en laissera nombreux sur le carreau.


L'autre particularité de son travail, c'est d'offrir généreusement dans les génériques de ce ses films les images de Bétisiers.
Démontrant autant le travail de fabrication de mise en scène et des chorégraphies, que la résultante spectaculaire de toute ces actions périlleuses.


Ce mec est fou.. ou pas, il est seulement passionné par son Art.
Ce qui explique que certains n'hésitent pas à lui témoigner un respect sans nom, sous forme humoristique :



Des caractéristiques et propos qui relègue un Jet Li au rang de banal acteur d'Art Martiaux.
Il est évidemment agréable à regarder, mais sans réelle spécificité face aux 2 monstres mythiques ayant crée des genre plus qu'identitaire.

Cependant, de nouvelle stars imposant de nouveaux style continue d'émerger..
comme Tony Jaa.

Pratiquant le "Muay Boran" (dérivé de la Boxe Thaïlandaise), gymnaste et chorégraphe.
Ses combats sont brutaux tout en bénéficiant de cascades étourdissante.. Comme si il avait pris comme inspiration le meilleurs des 2 illustres combattant précédemment cités.

 

Et en regardant quelques séquences de ses film, comme Ongbak, on relativise sur ce que pourrait être une vraie adaptation de Jeu Vidéo, par exemple.

(Oh ! Le "Flame Kick" de Fei Long !)


Toutefois Tony Jaa est bien plus silencieux qu'un Bruce Lee, moins dévissé cérebralement qu'un Jackie Chan pour ses cascades..
Et l'on sait que le cinéphile, parfois cruel, s'attache plus aux symbole qu'à l'Art en lui même, alors il est légitime de se demander ce qui restera de son image dans quelques années ?
Ce serait bien dommage et triste qu'un tel athlète se fasse bouder alors que l'industrie du Cinéma fait dans l'avarice sur ce genre de films d'actions pur et décomplexé.
Car je ne suis pas de ceux qui ont aimé Karaté Kid dans leur enfance (bien que Maitre Miyagi me fut sympathique, j'ai toujours eu envie de gifler ce putain de Daniel Larusso), ni de ceux qui encenseront des films promotionnel d'acteurs qui sont dans l'incapacité de lever la jambe (sauf sous fond bleu), si c'est justement le propos de l'oeuvre..

Wé, laissons ce vieux "Walker Ranger machin Texan" ou "Steven Cigale" prendre leurs retraites qu'ils méritent depuis toujours..

Donnez nous des artistes qui sont passionnés au point d'innover, qui savent montrer leur passion et faire leurs métiers de chorégraphe/cascadeur pour que se crée de nouvelles icônes, de nouvelles légendes, de nouveaux hommages et réferences..

Afin qu'un respect eternel leur soit dû.

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 15:02

 Dans le Monde du n'importe quoi, dans lequel on vit, on voit encore et toujours des paradoxes.

des films tirés de licence comme Resident Evil qui s'entiche de 3D, qui s'acharnent à nous montrer le cul de Milla Jovovich faisant du karaté kung fu en Bullet Time..
Pendant ce temps, dans l'oubli le plus total, on passe à côté de ce qui ressemblerait le plus à une adaptation de Resident Evil 5.

 

 

"The Dead", oui.

ça vous rappelle peut etre quelque chose ?


Et dans un moment de lucidité rare, peut etre vous poseriez vous la question du :
"comment se fait il qu'un film inconnu, à petit budget, semble reprendre parfaitement les codes d'une saga, tandis qu'à côté on s'evertue à s'eloigner de celle ci ?"

aucune idée, la bêtise surement..
Resident Evil n'est qu'un jeu au Pegi +18 parlant de Zombie (enfin, de Plagias dorenavant), le rapprochement entre un film comme The Dead n'est il pas ce qu'on est en droit d'attendre d'une adaptation donc ?

Le film n'est certes pas parfait, mais dans le principe, une fois de plus l'officieux l'emporte sur et dans le propos en comparaison de l'officiel.


Milla reviendra avec un autre episode bien con, les fans s'en delecteront sans jamais se soucier que certains realisateurs ont les epaules pour faire de ces licences quelque chose d'honnete..
En attendant continuont avec les bons vieux codes Hollywoodien grossiers, qui eux, meritent toute l'attention :

 

De toute façn c'est ça qui rapporte du pognon, et non pas des film comme The Dead, ils auraient tord de se priver de continuer à faire du caca.

 

Si Stephen Chow nous a prouvé en se rapprochant de l'esprit, de l'humour et de la technique (Shaolin Soccer/Kung Fu Hustle) pour nous faire un Dragon Ball..

Si James Wan a fait de même en releguant les adaptations de Punisher et de Max Payne au rang de navet avec Death Sentence..

 

Je n'hesite carrement pas à vous envoyer sur la page du du film et du realisateur Howard J.Ford, qui à mon humble avis, meriterait d'etre un peu plus sous la lumiere qu'un tacheron comme Anderson :
http://thedead-movie.com/fr/index.php
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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 17:06

 

Wé je sais que je suis reloud avec mes histoire de mythologies toussa..

 

 

Mais que voulez vous, quand un film met en scene un commando sur-entrainé jeté dans un enfer vert pour delivrer des otages et que soudain un genre de mysticisme se pose là, ça pretextait déjà un bon film d'action, certes déjà vu..
Puis quand au fil d'une intrigue naissante, on comprend que l'on est pas dans un film de guerre mais dans un survival où la forêt donne l'impression de prendre mysterieusement vie, les codes changent et laissent place à une forme d'angoisse intangible et incomprehensible..

Celle d'une race humanoïde faisant corps avec elle, comme un cameleon qui traque ses proies..

Les enjeux qu'etaient les otages et les guerilleros deviennent soudainement obsolete, comme un twist avant l'heure.

Les Guerriers passent tour à tour "l'arme à gauche" dans une technicité chirugicale et silencieuse, en totale dualité aux dechainements bruyant et excessifs de leur mitrailles et gros calibres..  

Dorenavant pour survivre, l'Homme doit soudain re-apprendre de la vieille epoque de ses ancestres..
à se fondre dans la nature..
Observer en silence et créer des armes avec les éléments de la nature qui l'entoure.

 

 
Et avec beaucoup de sueur, de sang et de chance, il sera peut etre sur un pied d'egalité..

En voila une de mythologie avec des codes et langages devastateur, une race alien beaucoup moins conne que la moyenne avec une vrai culture, une technologie et un sens de l'honneur poussé..
Inutile d'en faire plus pour comprendre les fondamentaux de la Bête tout en laissant planer quelques doutes sur sa vraie nature.

De quoi faire vivre le film une fois fini et faire travailler son imagination.
De laisser le background s'installer dans nos consciences de spectateurs en n'ayant que tres peu d'informations tel que :
"la forêt.. la forêt les as emporté.."

 

De voir et d'entendre le fatalisme du vieux baroudeur qu'est Billy qui annonce sincerement sa peur..

-"..Arrete tes conneries Billy !! je t'ai jamais vu avoir peur !!"
-"..Je ne sais pas ce que c'est mais on va tous y rester.. on va tous crever.."

Car parfois l'ecriture (de la peur) à bien plus de force que l'image.

Et au decollage final d'un Dutch rapatrié, traumatisé et perplexe..

Mc Tiernan laissera place à quelques doutes sur notre superiorité sur un statut de soit disant "predation au sommet d'une echelle", mais aussi de niveau d'intelligence et de technologie.

Oui, il avait peut etre pas "une gueule de porte bonheur" mais il leur a foutrement mis une branlée à ces surhommes qui se sentaient invicible avec leurs gros muscles saillant et leurs attirails de 3eme guerre mondiale.
C'en etait effrayant.
Et encore il etait seul..

 

En voila un beau d'exemple de travail d'ecriture, de thematique, de mythologie..

Qui n'aurait jamais dû faire suite avec des films idiot et premachés tel que "Machin Vs Truc" ou le dernier "Reboot" qui clone la substance sans même l'effleurer..

Parce que maintenant, le "Yautja" (nom de la race de Extraterrestre que l'on nomme Predator) n'a non seulement plus la force narrative pour faire peur, puisque sa sur-exposition evince toute trace de mystere, mais aussi parce que par la même occasion on en brise bien trop de codes.

 

Il faut laisser les mythes faire leurs boulots :

Laisser place à l'imagination et à la croyance.

 

leave the Yautja Alone !!

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 22:18

mwé mwé mwé..

avant toute chose..

il faut savoir que Wright a toujours su me toucher droit au coeur que ce soit dans Shaun Of The Dead ou Hot Fuzz.

il a toujours su trouver ce fabuleux juste milieu de scenarisation et traitement poussé, pour innombrables references distillés au sein de ses metrages maitrisés par de nombreux plans ou sequences (les 2 aussi) ingenieux, ou simplement hyper creatif..

et sans prentention aucune.

mais..
pour Scott Pilgrim Vs The World :


dont il s'agit de l'adaptation d'un BD canadienne de Brian Lee O'Malley, produit ayant été encensé par des fans avant même sa sortie et beneficiant d'une attente incroyable (aidé par une promotion eclatante) pour finalement y voir le pot commun de reference que l'on connait depuis 20 ans..ben..

 
 voila oui, certains crieront au genie en entendant dès les 1eres secondes du film le theme "des fées" chiptune de Zelda, des sons de Mario, ainsi que des onomatopées (KABOOOOM ! POOW !) eclairé par de gros eclairs epileptiques tout le long de cette d'histoire d'amour post adolescente veritablement culcul la praline.
 
d'ailleurs cette exageration fait allegrement sourire, neammoins Scott Pilgrim tend presque à etre plus un melting pot de ceci qu'un film en lui même.

cependant il faut admettre que visuellement il n'y a rien a redire, on sent toute la digestion de la culture passant par Dragon Ball ou Matrix pour les choregraphies jouissives, à Akira (pour le trou dans la Lune), clairement joli.
quand à la realisation, elle est impeccable, Wright sait y faire, chaque plan revele une nouvelle idée..
l'absurdité fait partie du propos, et ne pose en soi aucun probleme, bien au contraire.


mais tout est facile en realité, surtout quand la tendance frappe..
par le choix de casting de Cera un peu tête à claque avec un ton Bobo Hype, et faisant s'extasier les moins exigeant devant un redondant schema de dialogue mievre, puis recommencer encore sans même ce soucier de l'inexistance de noeud scenaristique.
le metrage mise sur son quota codifié, tel le "RIIIIIIIIIIING" d'un simple téléphone sonnant qui se doit d'etre retranscrit et typographié à l'ecran, histoire de nous pousser du coude pour nous de dire :
"hey ! hey !  z'avez vu comme c'est geek ça ? hein ? z'avez vu comme je mets toutes vos references !!?".
ça c'est aussi tres à la mode, non pas que Wright n'en soit pas un (pour sur il en est un) mais par la façon d'appuyer si forte dessus qu'il serait difficile de passer à côté de l'idée.


de la même façon je reste dans ce sentiments mitigés quand a la quete, ou plutôt, la Love Story tumultueuse de Scott qui se compte au gré "des ex de machin qui est sorti avec truc qui est le frere de l'ex de bidule" dans un univers fantasmagorique où la Vox Populi se decouvre soudainement amoureuse de references à peine grossieres.

pour exemple, impossible de ne pas penser à l'épée d'Ivy de Soulcalibur.. mais surement d'oublier que ça a déjà été fait il y a 9 ans par Christophe Gans dans dans le Pacte des Loups.
(un film bien de chez nous, subtilement referentiel dont on a en a pas fait tout un flan pourtant.. bizarre, non ? n'etait il pas assez geek ?)

je suis raleur mais pas aveugle cependant.

j'apprecie pleinement que le metrage joue de metaphores, des interessantes :
comme la fameuse porte/Warp Zone symbolisant les niveaux que passe Scott dans sa relation amoureuse.
 

j'adhere moins quand elles sont des plus complaisante :
comme celle des "ex malefiques" tombant en piece de monnaies et donnant la desagreable sensation que c'est un bruit qu'Hollywood entend chaque jours, depuis que la mode a su attraper les nouveaux admiratifs grand publics se touchant aux moindres hommage 8 bits depuis que la Wii leur a appris l'existence de Mario.


oui, je suis severe, tres.. et ça doit surement faire bizarre de lire, à ce moment precis, qu'en verité je trouve le film tres sympathique, et que je ne fais pas de proces d'intention à Wright, seulement au materiau de base.

ma dure critique s'explique simplement parce que je suis en demande de maturité sur les materiaux censement etre destiné aux passionné que nous sommes, et je m'attriste de les voir sombrer dans cette facilité que l'on peut rapprocher au terme "casual".  

 

parce qu'il y a 24 ans en arriere, il y avait déjà autant (si ce n'est plus de par le contexte) d'amour, de sincerité et d'innovation lorsque Carpenter rendaient hommage aux Jeux Video en seulement quelques secondes dans le metrage qu'est Jack Burton, que dans ces 2h de Scott Pilgrim nous assommant de celle çi jusqu'à plus soif..
 
 
(Lopan faisant le gimmick du pad entre les mains en 1986, je ne sais pas si les gens se rendent compte.. les Jeux Video n'etait pas aussi populaire, ils naissaient à peine.)


ou encore dernierement dans "Fanboys" un Road Movies dans lequel 4 amis partent faire un Hold Up dans la maison de Georges Lucas pour y voler la copie de la Menace Phantome.

j'en passe sur les dizaines plus discrets qui ont su rendre de vibrants hommage à notre culture sans pour autant avoir eu ce statut de culte direct.

si ma conclusion doit se faire, je vous proposerais, selon votre niveau de sens critique vis à vis d'une oeuvre, une Good Ending et une Bad Ending  : 

 

 

la Good consensuelle pour les fanboys.

-les Geeks seront comblé , vous plongerez dans cette histoire d'amour  mievre  accompagné par des anecdotes sur Pac Man, agrementé de combats digne de Dragon Ball et hyper referencé.

tel Link cherchant la Triforce pour sauver le Monde d'Hyrule, Scott se battra dans un deluge d'effets speciaux, pour ramoner Ramona. 

 

la Bad pour les exigeant.

-la forme est belle tel une production D'Hideo kojima, mais le fond semble un peu vide comme un Final Fantasy X-2 iconisant une Yuna frigide et un Tidus degoulinant de superficialité.
(wé, moi aussi je peux faire des references faciles et des metaphores bidons.. qui sait je suis peut etre un genie aussi.. puisque pour Scott Pilgrim c'en est. sait on jamais.)

 

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 17:18

ça fait un bout de temps que me trotte l'envie de parler de la surprise qu'est Blindness.



passé quasiment inaperçu..  j'avoue aussi ma peur de ne pas reussir à expliquer la force de cette oeuvre tres particuliere.
c'est d'un jet que je m'y laisse aller, en prevenant tout de même d'avance que la lenteur du metrage en fera decrocher plus d'un.. malheureusement.

un voiture à l'arrêt devant un feu passant au vert, les klaxons s'affolent mais la voiture ne bouge toujours pas, un homme vient soudainement de devenir aveugle.
la lumiere amplifié et les sons trop present nous font prendre conscience que c'est le "mal" du film.
un 1er cas de cecité spontanée qui semble s'etendre comme une maladie contagieuse.
qu'est ce que c'est ? d'ou est ce que ça vient ?
peut importe, les autorités auront vite fait de les mettre en quarantaine dans des dortoirs d'hopital anbandonnés, surveillé par des miradors afin que personne ne s'echappe.
parmi ces aveugles livres à eux mêmes, seule une femme ayant encore la vue s'est laissé enfermer volontairement pour ne pas laissé son mari.
au fil des jours c'est de par ses yeux que nous verrons les dortoirs s'emplirent d'excrements et la dignité se perdre pour laisser place à la barbarie.

[Spoiler]
assistant aux actes tyranniques, de violence et même de viol, la "voyante" ne peux plus faire preuve de passivité..
le vent de revolte de son dortoir souffle car elle est par defaut la guide d'une humanité plongé dans l'obscurité.


dans la 2 eme partie, au vu du chaos total (hors de cette hopital abandonné) il vient à l'idée que la maladie "blanche" se soit peut etre propagé parce que les Hommes ne voyaient plus vraiment les choses importante dans la vie.

neanmoins, cette femme supportant tout le fardeau d'une humanité sur le declin et n'ayant pas perdu la vue pour on ne sait quelle raison, semble etre leurs anges gardiens..

et peut etre aussi l'antidote.

(ce n'est bien sur, que ma propre extrapolation de cette fable.)  

[fin du Spoiler]

 


le film peut sembler se subir, surement un choix en correlation avec l'heroïne qui endure elle même une souffrance peu commune. 

wé pas facile de parler de Blindness et de tout ce qu'il y a dedans..
lent sombre mais bien à propos il laisse une marque particuliere, il faut le voir pour savoir..

quoiqu'il en soit, j'ai beaucoup aimé,

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23 juillet 2010 5 23 /07 /juillet /2010 00:15

Je me dis souvent que pour certain personnages de BD que j'aime vraiment beaucoup, j'aurais preferé ne jamais les voir sur grand ecran.
Trop iconique, destruction de mythologie ou trop de prise de liberté.

Il n'etait pas evident de faire une création autour de plusieurs mythes de l'univers de Batman.. au bas mots 70 ans de Comics quand même, hein.
Passant par des visions plus discutable que d'autres ainsi que par des adaptations honnetes (Burton) à totalement insultante (Shumacher).

Christopher Nolan, lui, a opté pour un traitement coherent à notre realité.
Son point de vue etait à mes yeux un challenge que je le trouve plus que reussi.
Tout d'abord en s'attaquant aux fondement du personnage et à sa construction dans le 1er episode, puis à sa structure même dans le 2 eme.
Les 2 thematiques fondamentales de "la Peur" et "la Folie" qui flottent au sein de l'univers du personnage.


Batman Begins
(La Peur)



Tres jeune, Bruce Wayne a assisté impuissant au meurtre de ses richissimes parents, traumatisé, il grandit obnibulé par la vengeance dans la ville de Gotham, qui de jours en jours augmentent son taux de criminalité..
Se sentant frustré et impuissant, il s'expatrie dans des contrées d'Asie pour vivre parmi les criminel afin de comprendre leurs fonctionnements.
Il y rencontrera une communauté sectaire de Ninja, qui lui apprendront à devenir un guerrier accompli en tout domaine.

Il ne lui restera plus qu'à se creer une image, un symbole qui inspirera la crainte, la peur..
C'est en se souvenant de sa chute dans un puit de son domaine lors de ses jeux d'enfance, sujet de sa hantise à propos des chauves souris, qu'il comprendra ce qu'il doit devenir.


Nolan nous focalise alors sur le theme complementaire de la peur qui n'est autre que la "mise en scene" :

Lorsque que la Ligue des Assassins forment Wayne, ils lui apprennent les artifices de ninjutsu, soutenu par les quelques dialogues :
"l'homme craint ce qu'il ne peut voir", "la mise en scène et la duperie sont des armes puissantes".
Durant cette 1ere partie, chaque epreuves, lieux (grotte du manoir) ou objets (tenues paramilitaires) profitent à la creation de la legende urbaine qu'il deviendra.


Le Climax est atteint lorsque de la 1ere apparition de Batman qui acquert un statut surnaturel pour les voyous ("il parait qu'il vole", ect), alors que nous spectateurs, savons de par la narration du metrage que tous n'est que poudre aux yeux.. Batman n'est qu'un homme passé maitre dans l'art du camouflage et aidé par sa technologie.

Un propos amplifié par le traitement de David Crane/l'Epouvantail usant de drogues, creant de terrifiante hallucinations à ses victimes.
Image

Image


Mais la plus grande subtilité et utilisation de la mise en scene vient bien evidemment de Ra's Al Ghul, qui nous offre un twist interessant dans son come back.
"Mais Ra's Al Ghul n'est il pas immortel ? et ses methodes ne sont elle pas surnaturelles ?"

Wayne en tant que disciple a pris au pied de la lettre les conseils de son Maitre sur l'esbrouffe, cependant il n'etait pas pour autant à l'abri de se faire avoir.

Ici encore il y a toute la force et la representation d'un mythe.
Ce qui entraine inevitablement une double lecture et quelques debats sur la réel mort du Vilain dans la sequence finale.
Est il réellement immortel ?
Preuve que ça marche.. le flou reste omnipresent même apres avoir vu disparaitre dans l'explosion et les flammes.

Vient en finalité la fameuse theorie d'escalade, decrite par Jim Gordon :

"Vous êtes un homme qui se deguise en chauve souris et qui court sur les toits la nuit..
Tenez un exemple :
Un certain gout pour la mise en scene et il nous a laissé sa carte.."

L'introduction du personnage Joker.
En toute logique.



Dark Knight
(La Folie)



Batman et le commissaire Gordon travaillent sur la façon d'eradiquer le crime qui sevit encore dans Gotham, appuyé par le procureur Harvey Dent, qui semble representer une veritable lueur d'espoir.
Cependant un nouvelle forme de terreur et de chaos semble grandir par le nom du Joker.  


Apres une sequence d'introduction forte en tension, il est aisé de comprendre que la thematique serait la manipulation.
Celle engendré par le Joker pendant tout le film, en donnant multiples versions pour ses cicatrices, jouant à derouter les gens et leurs systemes..
La peur de Batman se mue et disparait au profit de la panique instauré par son nemesis selon la theorie de l'escalade.
à l'image des viligantes qui se deguisent en Chauve Souris et lui demandent "c'est quoi la difference entre toi et nous ?"

Aucune..Il fait sa loi et se place dessus de celle existante, pourquoi pas eux alors ?
Pourtant, lui, a des principes bien ancrés et tente de faire face à des dilemnes de responsabilité morale, ce qui le rend prisonnier d'un Joker qui s'acharne à essayer de les detruire.

Car la barriere est bien mince entre la façon dont Batman utilise la peur et le Joker use de la panique.
Il lui précise d'ailleurs :
"tu n'as rien.. aucun moyen de me faire peur."

Ce qui est tout à fait juste.

De par son incapacité à contenir le Joker, de par les regles et les limites qu'il ne veut pas franchir, Batman passe alors en second plan, comme si la panique etait le rôle principal de Dark Knight.
Phagocyté par le chaos personnifié.

Harvey Dent fera office d'exemple, puisque il aura suffit d'une pichenette pour qu'il cede à la folie et devienne Double Face.

Image


Il s'agit toujours de nevrose.. presque toute lié à celle de Batman et du Joker.

L'obsession de l'ordre, du chaos, et maintenant par la naissance de Double Face symbolisant l'impartialité via sa piece fetiche.

Batman par ses actions a enfanté des creatures creant le cercle vicieux que le Joker decrit si bien..
"Tu refuses de ma tuer par sentiment de noblesse des plus imaginaires, alors que moi je refuse de te tuer parce que tu es tellement amusant."

 
Le combat est sans fin.

 

La solution consistera à faire le sacrifice de son image, de son symbole et tout comme dans Batman Begins, encore et toujours une mise en scene :


Double Face sera caché aux yeux de Gotham, seul l'image d'Harvey Dent, réel symbole de justice, devra perdurer même mort..
Batman endossera le rôle du hors la loi, parce que c'est ainsi qu'il a agit, qu'il pourra agir et c'est surement de cette façon qu'il pourra à nouveaux faire peur à la voyoucratie de Gotham.

Image


La voie choisit par Nolan n'etait pas des plus facile, à l'evocation de la Batmobile on peut tres rapidement se faire une idée des quelques polemiques que ça engendre.
mais dans mon cas tout me semble à propos, exit l'esthetique d'un Burton il s'agit d'utilitaire avant tout, quoi de mieux qu'un tank (comme dans le Comics Dark Knight Return de Frank Miller) pour passer à travers les murs lors d'une poursuite, police aux trains ?

Ou tout bêtement d'une armure avec laquelle on peut enfin tourner la tête (reference au costume de Burton).

Pour ma part, de la creation de son mythe à l'affirmation de son identité, avec Nolan, Batman a enfin eu des films à sa hauteur.

Pour le reste c'est dans Batman selon Nolan, 2eme partie.

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