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6 juillet 2014 7 06 /07 /juillet /2014 08:41

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Savez-vous dire « poétique » en tchèque ? Moi, non plus. Mais je peux et voudrais vous présenter un film tchèque de 2010 qui est une pépite de poésie : "Kuky se vrací" ou en anglais : "Kooky" du réalisateur Jan Svěrák.
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Je voudrais vous en parler dans le seul but de vous donner envie de le voir parce que je n’ai jamais entendu de publicité à son sujet en France. Pourtant, Kooky est une star. Kooky est sur Wiki. Seulement, il n’a pas été doublé en français, il n’est donc pas très connu en France et c’est bien dommage. Ce film allie l’animation de marionnettes, le stop motion et le jeu d’acteurs en chair et en os. Le réalisateur a travaillé pour les effets visuels et les marionnettes du film avec Jakub Dvorský du studio de jeux vidéo Amanita Design qui a créé le point&click  Machinarium , que Ray vous a présenté dans un précédent article sur ce site.
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Comme dans Machinarium, l’aventure avec Kooky commence dans une décharge. Ici, toutefois, elle nous emmène ensuite dans la forêt, mais tout le long de l’histoire, elle nous permet de retrouver nos yeux d’enfants.
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Que se passe-t-il quand une maman attentionnée jette un nid à poussière qui traîne dans la chambre de son fils asthmatique ? Que se passe-t-il si ce nid à poussière est une peluche pour laquelle il est de toute façon trop grand, selon elle ? Que se passe-t-il si ce nid à poussière a un grand sourire, des yeux curieux et un nom à croquer, Kooky ?
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Kooky manque à Ondra, le petit garçon qui l’aime et qui a les mêmes yeux ouverts sur le monde que lui. Ondra observe la nature et le monde qui l’entoure. Il sait que Kooky ne peut pas rentrer tout seul chez lui, et qu’ainsi, il est un peu comme les personnes qui n’ont pas de chez eux. Ondra est en effet observateur et nous permet de l’être. Dès la scène d’entrée de la mère dans la chambre d’Ondra, la caméra nous fait parfois partager la perception du petit garçon. On est plongé dans son monde. Mais alors, et si la magie faisait partie de ce monde ? Et si Ondra et sa peluche lavable serraient les mains assez fort en priant pour que la magie fonctionne et que Kooky vive ?
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Il se passerait alors une invitation à suivre les aventures haletantes et touchantes d’un petit ours qui s’enfuit de la décharge pour rentrer chez lui. Dans ce conte, un univers quotidien est transformé par le filtre de l’imagination et l’on suit avec émerveillement et intérêt le voyage initiatique de Kooky et ses rencontres avec des personnages à l’esthétique particulière. La magie opère en effet dans ce film où s’animent des personnages en matériaux de récupération ou faits de feuilles, de champignons et de glands, où des petites voitures rouillées prennent vie pour des courses effrénées et où les décors naturels sont d’une grande beauté.
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La lumière y est captée de façon magistrale et il y a de beaux paysages de neige. D’ailleurs, êtes-vous certains de savoir ce qui fait neiger ?
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On est aussi touché par les dangers que Kooky traverse et par sa découverte de la dureté du monde. Le film aborde des thèmes comme la justice, le racisme, la solidarité et l’ambition. La naïveté du petit ours est également parfois source d’humour. Mais au bout du compte ou du conte, qui a vraiment fait un voyage initiatique ? Et qui conte ce voyage ?
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Ce film offre entre autres une réflexion sur l’imagination et le passage à l’âge adulte. A quel moment est-on prêt à se séparer de son Kooky ? Pourquoi Ondra serait-il trop grand pour garder ses peluches, si les créateurs de Kooky ne sont pas trop grands pour animer Kooky et nous donner ce film émouvant et intéressant ?
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Voici le lien vers la bande annonce du film en version originale : http://www.youtube.com/watch?v=ePelcaQOEaE&feature=kp
et celui vers itunes où le film est disponible
https://itunes.apple.com/us/movie/kooky/id490014658

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 18:59

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Vu que je vous bassine avec Transformers Prime depuis mon premier article sur l'univers Transformers, vous pouviez vous attendre à ce que je vous en reparle. Donc, maintenant que la série est finie (aux Etats-Unis - en France, on attaque la troisième saison si j'ai bien suivi), je n'allais pas manquer de vous en parler.
Transformers Prime est une série d'animation en images de synthèse qui se passe dans un nouvel univers par rapport aux précédentes séries Transformers (comme c'est souvent le cas avec les séries Transformers en fait). Sa réalisation technique est plutôt belle, bien que légèrement en dessous de la série animée Starwars : The Clone Wars. La série se compose de 3 saisons (deux de 26 épisodes et une de 13) ainsi que d'un téléfilm (Predacon Rising) qui sert à conclure l'histoire. Si les deux premières saisons n’ont pas de nom particulier, la troisième s’intitule Beast Hunters.
Inutile de faire un long résumé de l'histoire sur laquelle commence la série tant elle est classique : les Autobots (menés par le vaillant Optimus Prime) et les Decepticons (dirigés d'une main de fer par le maléfique Megatron) sont cachés parmi nous et se livrent une guerre sans merci. Par hasard, trois jeunes adolescents (Raf, Miko et Jack) se retrouvent pris dans leur guerre. C’est quasiment l'histoire type de 70% des histoires des séries Transformers.

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L’intérêt de la série est ailleurs. C’est principalement la qualité de son écriture. Pour une série pour enfants/adolescents, qui vise un public de 10-16 ans, l'histoire est sérieuse (ce qui ne l’empêche pas de contenir beaucoup d'humour) et surtout elle traite tous ses personnages avec un grand respect. On est bien loin des films de Michael Bay, où tous les personnages sont plats comme des feuilles de papier et où les robots apparaissent quasiment sans raison dans l'histoire, juste pour vendre des jouets. Dans cette série, on sent que les auteurs aiment leurs personnages et le mythe Transformers, tant de nombreuses références parsèment la série. D'ailleurs, dans une récente interview, l'une des scénaristes (Mairghread Scott de son petit nom) expliquait qu'elle avait découvert les Transformers par la série Beast Wars, qui est encore considérée à ce jour par beaucoup comme la meilleure série Transformers jamais faite. On peut se dire que l'influence de cette série sur Transformers Prime a été incroyablement positive.

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Dans Transformers Prime, le nombre de personnages principaux est surprenamment faible pour une série de l’univers Transformers (qui d'habitude utilise un nombre inutilement grand de personnages afin d’augmenter le nombre de jouets à vendre). Au départ, ce nombre restreint est dû aux coûts de production (moins on utilise de personnages pour écrire une histoire, moins on en a à modéliser, ce qui permet de faire de grosses économies), mais les scénaristes ont su en tirer parti. Chaque personnage est ainsi bien développé au fil des épisodes et aucun n'est laissé à l'abandon, même les humains.

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Une des grandes forces de cette série est d'être une des seules (si ce n'est la seule) de la licence à rendre les humains réellement utiles à l'histoire. S'il arrive dans les premiers épisodes que leur seul rôle soit de se faire kidnapper, très vite, ils sauront montrer leur utilité au sein de l'équipe, sauvant régulièrement la mise à leurs amis robots et étant de moins en moins sous-estimés par leurs ennemis mécaniques. De plus, les adultes aussi auront un rôle à jouer. Si les enfants cachent à leur famille ce qui se passe, la mère de Jack sera assez vite impliquée et s'engagera sérieusement pour la cause. L'armée américaine (oui bon c'est Transformers tout de même) couvrira la présence des robots sur terre et leur agent de liaison, Bill, aidera régulièrement ses amis extra-terrestres. Sans compter qu’il existe un troisième camp composé d'humains intéressés par la technologie des Transformers.

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Profitant du fait qu’elle a de nombreux robots comme personnages principaux, la série se permet de parler de sujets parfois assez violents comme la torture ou la mort sans pour autant montrer d'images choquantes aux enfants.

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Elle se permet aussi de traiter des sujets habituellement réservés aux films d'heroic fantasy, ou d'horreur, comme la présence d'une armée de zombies dans le pilote de la série par exemple.

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A côté de ça, elle parle aussi de sujets touchant plus les enfants, par exemple : vivre avec notre mère alors que notre père nous a abandonnés (et accepter qu'elle puisse à nouveau s'intéresser à d'autres hommes), se rendre compte qu'il y a des choses plus importantes que de frimer devant des camarades de classe (même si c'est pour séduire une fille) ou le sens profond de ce qu'est une famille.

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Si la saison 1 passe le plus clair de son temps à mettre en place les différents camps (avec quelques épisodes bien stressants comme l'apparition de la sadique Airachnid), la fin de la saison 1 déclenche le début des hostilités. Le rythme de la série devient largement plus soutenu. A chaque fois qu'un camp marque des points, l'autre égalise dans la foulée et la tension devient palpable et ce jusqu'à la fin de la série. On pourra tout de même être déçu par une saison 3 qui se déroule trop vite, par la faute d’Hasbro qui voulait vite finir la série dans le but de lancer une nouvelles gamme de jouets dans leurs usines pour une série exclusive au Japon (il existe beaucoup de séries Transformers spécifiques au Japon, certaines ayant une intrigue qui se déroule entre des saisons de séries américaines ou même remplaçant la fin d'une série américaine). Quant au film Predacon Rising, s'il garde la qualité de la série, il ne se passe que sur Cybertron et donc sans humains. Ceci est un peu triste car, pour une fois que les humains sont bien utilisés dans une série Transformers, on aurait aimé qu'ils le soient jusqu’au bout. Toutefois, leur absence est assez logique vu l'évolution des événements et on ne se sent pas floué. De plus, le film propose une conclusion à l'enjeu principal de la série et une fin qui peut se permettre d'être définitive (bien que les créateurs se soient gardé assez d'ouverture pour une éventuelle suite).

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Tout le long de la série, la qualité est au rendez-vous. Surtout que la tension de l'histoire est appuyée par des duels épiques et mis en scène d'une façon magnifique (comme le duel entre Soundwave et Wheeljack sur fond de soleil couchant par exemple).

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La série montre majoritairement des duels pour ne pas utiliser trop de ressources et pouvoir tenir son budget tout en présentant quelque chose de vraiment beau à l'écran. Ce choix pour gérer les limitations du support est exploité au mieux et la réalisation de ces scènes de combats est particulièrement intelligente.

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Selon le gabarit du personnage et sa façon de se battre, la réalisation change. Si un personnage est agile, on utilise des mouvements rapides mettant en avant cette agilité et des ralentis pour montrer ses actions les plus impressionnantes.

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Pour des personnages lourds, les effets d'onde de choc seront accompagnés d’un zoom/dézoom du plus bel effet.

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Enfin, quand un duel épique doit avoir lieu, la mise en scène fait preuve d'un sens de l'échelle épique.

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Je parle beaucoup de la réalisation, mais deux choses font ressortir l'émotion de l’histoire. Il s’agit tout d'abord la qualité incroyable du doublage en VO. Soit dit en passant, le doublage VF est bon, mais la VO est tout bonnement exceptionnelle, rappelant la série animée Batman de 1992. Certains dialogues sont très touchants grâce à la justesse de jeu des doubleurs (l'arrivée de Jack et Arcee sur Cybertron en est un bon exemple). Le deuxième vecteur principal de l’émotion de l’histoire est la BO, qui est tout simplement magnifique. Ça faisait longtemps qu'un anime ne m'avait pas épaté sur ce point-là (la dernière fois, c'était Blood+, très bon anime de vampire que je vous recommande chaudement d'ailleurs).

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Lorsque j’ai commencé à parler de cette série, je disais souvent qu'elle avait l'air d'être la meilleure série Transformers depuis les Beast Wars. Force est de dire que c'est tout simplement la meilleure série Transformers que j'ai pu voir. Quasiment aucune fausse note, une histoire forte, pleine de bravoure, d'héroïsme et de sacrifices et pensée pour n'être ni ennuyeuse pour les adultes ni trop violente ou complexe pour les enfants mais sans pour autant les prendre pour des idiots. Vraiment une très bonne série.

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Néanmoins, une chose me chagrine. Vu le succès de la série aux Etats-Unis, Hasbro a annoncé la production d’une suite destinée à un public plus jeune et j'avoue avoir du mal à croire que l'on aura une aussi bonne série en enlevant une partie de la maturité qui faisait la force de celle-ci.

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 13:08

Ahhh notre jeunesse, rythmée par les dessin animés de Récré A2 où encore du club Dorothée, les garçons attendant avec impatiente la prochaine diffusion de Nicky Larson, Dragon Ball, les Chevaliers du Zodiaque où encore Ken le survivant...

Oui, que des animés à la violence visible, qui ont fait couler beaucoup d'encre à l'époque...

http://i.imgur.com/jGHk5.jpg
"Ce n'est qu'un maux de tête..."

Mais ils étaient aussi porteur de messages forts:

Le dépassement de soi, l'amitié, la défense des causes justes, l'acceptation de l'homosexualité et du travestissement pour Saint Seiya...

http://i.imgur.com/Ti7vH.jpg
"Comme tu le vois, je suis un mec... Tu veux de mon cosmos? il m'en reste un peu..."

Des dessins animés au dessin peut être plus naïf, moins brute, ont eu moins de soucis, surtout qu'il n'y avait pas une goutte de sang, tout était calibré pour les plus jeunes... Ah, vous croyez ?

Prenons Rémi sans famille, LE classique... Le dessin est joli, et pourtant... Qui a rêver d'avoir un jour sa vie ?

Orphelin, il est vendu pour 4 franc (ouais, on vend des enfants, et ... ? ), il vit dans la misère, sur les routes, est maltraité... Il rencontre enfin quelqu'un qui l'aime, maitre Vitalis, donc tout va bien. Ben non, tout ses amis (des animaux... Ouais, c'est joyeux) meurent l'un après les autres, bouffés par des loups, de fatigue, du froid...

Bon, heureusement il lui reste maitre Vitalis... Où pas, car il meurt aussi de froid.
Bien sûr, tout ceci finit bien... Mais à la toute fin, après une cinquantaine d'épisodes aussi dépressifs les uns que les autres...

Où encore princesse Sarah... Avec un titre pareil, tout prédestinait cet animé aux jeunes filles... Ouais, elle est maltraitée continuellement, vit comme une esclave (sans exagération), est à peine nourrie et le pire ne se rebiffe pas une seconde...

http://i.imgur.com/eHpf4.jpg
"Tout va bien, la vie est belle..."

Je pourrais parler, bien sûr, de Clémentine... Paraplégique, cash. Un démon veut sa mort, double Cash. Mais tout va bien, elle récupère ses jambes... Dans des rêves, plus bizarres et dérangeants les uns que les autres... heureusement que la morale de cet animé est forte, on aurait droit à une génération de psychotiques...

Bien sûr, ce n'est pas intrinsèquement violent, mais ce sont quand même des scénarios, des situations et des images à ne pas mettre entre toutes les mains, à l'image des explosion cérébrales de Ken le survivant, mais étrangement, ça passe... Le design, sans doute... Tiens, en parlant de design, je vais vous parler de violence visuelle, pour finir...

Un présentateur avec un bras dans le plâtre, un micro et un légume qui parle... Mignon, hein ? regardez :

http://i.imgur.com/A5hEm.jpg
"Un chat qui parle..."

http://i.imgur.com/2Ng8U.jpg
"Non, sérieusement, ça fait pas flipper ? "

La prime revient à leguman, genre de super-héros légume... Personnellement, en voyant l'image sans rien savoir dessus, vous ne pensez pas au pire méchant jamais créé, où à un psychopathe ?

http://i.imgur.com/jGcdZ.jpg
"Confiez moi vos enfants..."

Bien sûr, là encore le sujet était intelligent, critiquant le monde de l'audio-visuel avec beaucoup de sarcasmes... Mais vraiment pas adapté à des gosses.

Mais je rêve encore de voir de nos jours des dessins animés aussi intelligents et parlant de thèmes forts, face à une grande partie de ce qui se fait aujourd'hui, certes de manière bien édulcorée, mais aussi nettement moins intéressant intellectuellement.

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 22:48

Graou ! Hem.. pardon..

Je reprend le langage Humain pourque vous puisser suivre..


Bah voila.. là, on touche au sacré..
Je ne me sens pas de vous refaire l'histoire du dessin animé supra moche et mal animé en réalité ..

(oui c'était moche, à moins d'être aveugle.)


Un mal qui a crée un bien en faisant de superbes enfants de papier.
Je prefere m'attarder plus longuement sur la série de Comics autrement plus mature et joli, qui ont su s'enrichir grace à de talentueux dessinateurs.

 

Sans oublier les multiples Spin Off qui ont surement mis en joie les fans, ou pas..


Bref, les Thundercats n'ont jamais été vu autrement que par le dessin animé, malheureusement.. et je peux comprendre que le background d'un tel univers puisse paraitre désuet pour le béotien.
Mais par l'Oeil de Thundera, il ne l'est pas.
Au hasard d'un Comics vous pourriez tomber sur quelques pages affriolantes, aidant à vous faire explorer plus profondement ce vaste univers..

(les enfants grandissent vite.. oui. ^^)

Peu connu chez nous mais semblant etre plus populaire au Etats Unis, les Felinoïdes ont su marquer les esprits, apparaissant en clin d'oeil dans quelques Média comme dans Playboy Magazine :

Cheetara (Felibelle) fut élu plus sexy de" chaipakoi".

Ils eurent des hommage dans quelques autres animés :


Ou encore, anecdote plus surprenante, dans le film Juno, vous entendrez aussi lors de l'accouchement de l'héroïne le cri libérateur :

"Thundercats OH !" (en V.O)

Mais je m'égare.. je viens avant tout faire partager cette bonne nouvelle d'une version de Thundercats crée par Cartoon Network.
Un aperçu en 9 petites minutes :
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18605522.html



un Remake d'une qualité qui ne me semble pas dégueulasse..

On retrouve le claquage de fouet de Tygra, la rapidité de Cheetara, la malice de Willykit et Willykat en petit voleurs..
L'animation est fluide, le Chara Design des personnages sont beau, c'est dynamique et l'action n'est pas timide en bourre pifs.

Et enfin, Snarf le chat sidekick un peu trop bavard habituellement, ferme enfin sa gueule, il miaule seulement, ouf..

(Snarf a toujours été un genre de Jar Jar Bink à mes yeux, insupportable.)

Que demander de plus ?

le teaser promotionnel, histoire de se lecher un peu plus les babines ?


Malgré les eventuels ralages des gens de peu de raisons qui critiqureont le style nippon..
Peut importe, seul la qualité compte et nous verrons bien si elle est à la hauteur de l'aventure.




Une découverte pour la nouvelle génération et peut être un réconciliatrice pour les vieux fans.


Et si Thundera les en trouve digne..
Une lumière éclairera les cieux et nous nous rallieront en entendant le Prince Lion-O hurler :
"Thunder.. Thunder ! Cats ! Hey !"

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 17:41

jeune melomane..
(ou gratteur bourrin)

laisse moi te narrer l'histoire du jeune Sôichi Negishi..
timide, pacifiste, romantique et guitariste accompli, qui se transforme en Krauser, le leader "demoniaque" du groupe de Death Metal nommé Detroit Metal City..

 

DMC.
http://img11.hostingpics.net/pics/330468dmc_01.jpg

 

maquillé outrancierement à la façon des groupes des 70's (Kiss en reference), jurant, crachant et exposant son penis en chantant des chansons sur le viol, Krauser connait le succés.
mais par contre il est dur pour Negishi d'assumer ce personnage virulent..
lui qui revait de fonder un groupe Pop, et honteux vis à vis de son entourage qui ne connait pas le secret de son vrai metier..
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terrifié par son manager et accompagné de ses compagnons de scene (Masayuki Wada/Alexander Jagi le bassite et Terumichi Nishida/Camus le batteur), sa vie se complique soudainement quand il retrouve son ancienne camarade de Fac (Yuri Aikawa) dont il etait amoureux..
qui deteste l'univers du Death Metal..

par sa double vie non assumé, forcement, sujet à de nombreux quiproquo, s'en suit cette aventure rocambolesque.
de la creation du mythe des personnages de DMC (la rumeur mediatique court que Krauser sort de prison en tant que violeur), au concessions artistiques inexistante dans une industrie qui rapporte..
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DMC où comment apprehender l'envers du decor du monde du Showbizness dans un ton parodique.
alors attention, hein, c'est du Seinen, ça ne lesine pas sur les grossieretés (voire la bonne grosse vulgarité, il suffit d'entendre/voir la manager pour comprendre), et les stereotypes sont legion pour le bonheur (ou pas) de quiconque ayant eu vent de ce style musical.
http://img11.hostingpics.net/pics/135881snapshot20080831000718.jpg
 
c'est ce qui rend cette oeuvre tres drôle et même discretement pertinente dans son propos.

 

à noter, qu'une adaptation en serie "Live" existe depuis 2008 :
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et wé, une histoire d'amour dans un univers de Death Metal, c'est mignon comme un chien à 3 pattes. ^^

 

pour ceux connaissant la sensation d'acouphene.
let's rock Baby !
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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 17:53

Premier spin-off de la série d’OAV Bubblegum Crisis, AD Police Files s’avère à mes yeux une réussite totale. Notamment pour le fan de cyberpunk "sans concession" que je suis. En effet, alors que Crisis optait, de manière originale et très plaisante, pour une certaine légèreté dans son approche du genre, AD Police Files prend complètement le contre-pied en décidant de nous plonger dans un "MegaTokyo" entièrement glauque, violent et déshumanisé. De manière plus simple, on pourrait dire que là où Bubblegum Crisis s’inspirait de Blade Runner principalement dans la forme, AD Police Files, lui, le fait dans le fond… Voyons cela de plus près.

 
Année 2027. Cela fait maintenant près de deux ans que Tokyo fut quasiment détruite par un gigantesque tremblement de terre. Grâce aux « boomers », des robots produits par une société spécialisée du nom de Genom, la reconstruction de la ville a pu se faire en un temps record, au-delà de toute espérance. La vie citadine a fini par reprendre son cours normal, au sein d’un « MegaTokyo » plus moderne et futuriste que jamais, empreinte d’une fuite en avant technologique quasi frénétique.  

 

Très utiles, les Boomers sont désormais présents dans tout les secteurs d’activités de cette nouvelle société, notamment ceux où le travail s’avère pénible et peu gratifiant pour les humains. Cette situation aurait tout pour être idéale si ce n’est un phénomène de plus en plus inquiétant. Pour des raisons encore obscures, certains Boomers finissent par sombrer dans une sorte de folie, se rebellant contre les humains voire les attaquant. Afin de répondre à cette nouvelle menace, une unité issue de la police traditionnelle et spécialisée dans l’élimination de ces boomers défectueux est alors créée. Son nom: AD Police...      

 

 

Petite série de 3 OAV, AD Police Files sort durant l’année 90 soit peu de temps avant que Bubblegum Crisis ne prenne fin (Deux manga ont également vu le jour conjointement mais je vous en reparlerai plus loin).  

Trois OAV, trois dossiers de l’AD Police, trois histoires qui bien qu’indépendantes nous permettront de suivre le quotidien de deux membres de cette unité spéciale à savoir l’officier Jeena Malso, véritable femme choc de l’unité, mais surtout un "bleu" tout juste débarqué dans le service, Leon McNichol. Leon… Eh oui, le même Leon que l’on retrouvera cinq ans plus tard en tant qu’inspecteur de l’AD Police dans Bubblegum Crisis ^^    

 

Néanmoins, même si le personnage et l’univers futuriste sont bien les mêmes, l’ambiance, elle, a sensiblement changée. Beaucoup plus sombre et désespéré, le quotidien de l’AD Police contraste fortement avec celui des Knights Sabers où une certaine légèreté et sensualité étaient de mise. Un choix scénaristique qui, à mes yeux, s’avère aussi subtil que pertinent. En effet, ici point de jolies mercenaires dans de puissantes armures stylisées. Juste de simples agents de police disposant de moyens matériels à peine suffisants pour lutter contre un mal qui ne manque jamais de faire des morts au sein de leurs rangs. Chaque lutte contre un boomer est potentiellement la dernière… Une situation que l’on pouvait déjà bien appréhender dans Bubblegum Crisis où les victimes au sein de l’AD Police étaient monnaie courante. D’une certaine façon, AD Police Files permet de comprendre d’autant mieux le salut que représentera l’apparition des Knight Sabers par la suite.    

 

Mais scénaristiquement les choses ne s’arrêtent pas là. Au travers de ces histoires (écrites par Takezaki Tony et Aikawa Noboru), AD Police Files, exploite formidablement son univers cyberpunk et ses thématiques en dépeignant une société qui, ne jurant plus que par le progrès technologique, finit par perdre son humanité.

Une société où l’Homme, grâce aux incroyables avancées en robotique et en biotechnologie, n’hésite plus à remplacer des parties de son corps par d’autres artificielles, et ce pour la moindre raison: Souci de performance au travail, consommation compulsive, refus de la moindre sensation de douleur, pression sociale… (Episode 2).        

 

Une société où les boomers, devenant toujours plus ressemblants aux humains dans l’apparence, l’intelligence et les émotions, sont malgré tout victimes des pires abus (Surexploitation au travail, détournement à des fins sexuels…) et sombrent inévitablement dans une folie bien humaine (Episode 1).      

 

Une société où la vie humaine ne pèse plus très lourd face à des expérimentations scientifiques dépourvues d’éthique. Une Science devenue hystérique dans sa recherche du progrès (Episode 3, et dont l'hommage au Robocop de Paul Verhoeven semble évidente).    

 

Bref, une société qui finira inévitablement par éclater, telle une bulle de chewing-gum que l’on aurait trop gonflé (Oh c’est bô !) et dont Leon et Jeena en seront régulièrement les observateurs impuissants.

 

La réalisation quant à elle n’est pas en reste. Ikegami Takamasa (pour l’épisode 1) et Nishimori Akira (pour les deux suivants) fournissent là un travail remarquable, parvenant véritablement à retranscrire dans la mise en scène cette ambiance sombre, malsaine et désespérée. Sans compter des plans souvent très élaborés et inspirés. L’animation est également de bonne facture pour le support, surtout les deux derniers épisodes qui jouissent par moments de séquences très fluides et détaillées.  

 

Le chara design est lui aussi le fruit de deux personnes à savoir Oda Fujio pour le premier épisode et Nakasugi Toru pour les deux autres. Même si dans l’ensemble cela reste assez homogène, on notera évidemment de légères différences dans l’apparence des personnages. Oda possédant un trait qui n’est pas sans rappeler celui de Kawajiri Yoshiaki concernant la gente féminine. Quant à Nakasugi, son style, bien qu’adulte et agréable, s’avère plus classique et typique des années 90.  

 

Les musiques de leur côté restent plutôt en retrait, en fond. Le travail est néanmoins loin d'être mineur avec plusieurs morceaux, toujours typés années 80, vraiment très agréables. Je pense notamment aux différents endings interprétés par la chanteuse pop-rock Lou Bonnevie. Il arrive même par moment, à l'instar de Bubblegum Crisis, qu'une musique constitue un élément majeur dans la mise en scène. Je veux parler entre autres de l'introduction Jazzy du troisième épisode qui, par son caractère léger et enjoué, constitue un très joli moment de cynisme et d'humour noir...

 

Comme je vous l’ai dit un peu plus haut, les aventures de l’AD Police ont également connues, durant la même période, une déclinaison en manga. Deux manga en fait: AD Police 25:00 et AD Police Ultimate CityDeux one shot confié à un jeune auteur, et qui lui permettront de se faire connaître, Takezaki Tony (A noter que Toshimichi Suzuki, le créateur de Bubblegum Crisis, participera à l'écriture du second one shot).    

A ma connaissance, il n'y a que le deuxième manga qui ait dépassé les frontières du Japon. Peu d'informations sont disponibles concernant le premier. Il semblerait que l'on ait affaire à quelque chose d'un peu atypique dans le format, à la frontière entre artbook et manga avec des histoires (dont certaines serviront de base pour celles des OAV) où les images et le texte (à la fois en japonais et en anglais) sont distinctement séparés... N'ayant toujours pas eu la chance de mettre la main dessus, je ne vous parlerai en détail que du second one shot sorti chez nous sous le simple titre d'AD Police.  

Par rapport aux OAV, l’esprit reste le même. Adulte, sombre, violent et ne manquant pas de critiques envers la société dépeinte. C'est même un peu plus incisif encore (société de consommation, culture d'entreprise...). De plus, le manga apporte scénaristiquement des éléments très troublants concernant l’obscure Genom qui ne serait finalement pas si étrangère au grand tremblement de terre ayant dévasté la ville et auquel la société doit à présent son statut de multinationale inattaquable…     

On retrouve également les mêmes personnages : Jeena et Leon, évoluant une fois encore dans les pires travers de cette société. Le personnage de Jeena prend d’ailleurs un peu plus d’importance et d’épaisseur par rapport aux OAV ce qui est fort agréable. Néanmoins, le format court (manga en un seul tome) empêche hélas de creuser véritablement les protagonistes. Il en était déjà de même avec les OAV, vraisemblablement pour les mêmes raisons. De très bonnes histoires au final où la Genom et ses innombrables complots prennent plus d'importances que dans les OAV mais où Takezaki et Toshimichi n'oublient pas de poser quelques pistes de réflexion sur la différence robot/humain.

Au niveau du dessin, celui-ci s’avère adulte et détaillé, parfois horrifique, avec un trait rappelant énormément celui de Otomo Katsuhiro. L’influence du créateur de Akira sur le travail de Takezaki n'est d'ailleurs pas un secret et les deux auteurs ont déjà eu l'occasion de travailler ensemble. Le découpage est souvent très dense et travaillé. Un peu classique au début mais beaucoup plus dynamique et inventif vers la fin, notamment le dernier chapitre.

   

Il faut également savoir que Takezaki Tony est un peu le deuxième grand illustrateur (après Sonoda Kenichi) de l'univers instauré par Bubblegum Crisis. De par son travail sur AD Police bien sûr mais, ayant également collaboré aux travaux préparatoires sur la série d'OAV Bubblegum Crash, il nous livre quelques illustrations des Knight Sabers qui tranchent radicalement de celles de Sonoda. Malheureusement, Takezaki est un mangaka relativement peu connu en France. En effet, les seules oeuvres sortis chez nous sont deux one shot (AD Police et Genocyber) publiés dans les années 90 et qui ne sont plus réedités actuellement. Alors pour le plaisir, voici une petite galerie non exhaustive d'un artiste qui, à mon sens, mériterait d'être bien plus connu par chez nous ^^ :

 

 

Profondément cyberpunk, AD Police Files, reste pourtant une œuvre un peu "oubliée" lorsque l’on évoque le genre au sein de la japanimation. Elle est pourtant l’une des rares à appliquer ce genre de manière aussi sérieuse et il serait bien dommage de se mettre à l'enterrer trop vite... ;)

 

(Note: Il existe également une adaptation de l’AD Police en une série animée de 13 épisodes, sortie entre 1998-1999. J’ai décidé de ne pas m’y attarder car, à mon sens, cette série est un peu le maillon faible parmi les œuvres dérivant de Bubblegum Crisis. Disons qu’elle se désolidarise considérablement de l’univers initial, dans son ambiance et son background (Même la combinaison des membres de l'AD Police n'a plus rien à voir...) en choisissant une orientation beaucoup plus shōnen. C’est à dire (grossièrement) où l’action prédomine et où le dramatisme et la réflexion restent limitées. Une série qui en soit n’est pas désastreuse (même si la réalisation n’est pas au top), mais juste clairement orientée pour un tout autre public et qui, en raison de son titre, souffre inévitablement de la comparaison avec ses ainés OAV/Manga.)

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 20:04

Si les termes "Boomer", "Genom", "AD Police" ou encore "Knight Sabers" vous provoquent l'envie irrépressible d'écouter "Konya wa Hurricane" en dandinant votre joli corps dessus, alors ce qui suit devrait vous plaire. Quant aux autres, il n'est pas encore trop tard pour s'y mettre ;)

Bubblegum Crisis est sans aucun doute un classique de l'animation japonaise. Une oeuvre S.F. emblématique du courant cyberpunk ayant fortement marqué les années 80. Qui dit "Cyberpunk" dit évidemment univers sombre, violent, pessimiste et où la civilisation humaine doit faire face à de nouvelles menaces telles que la cybercriminalité, les expérimentations scientifiques dépourvues d'éthique (manipulation génétique, conception d'androïdes toujours plus proches des humains dans l'apparence et l'intelligence...) ou encore l'omniprésence et l'omnipuissance de conglomérats financiers au dépend des Etats nations... Bref, ce que l'on appelle communément une jolie dystopie. Bubblegum Crisis intègre donc bien ces éléments mais n'oublie pas d'apporter, de manière originale, une touche fun et sexy au passage. Mais commençons par le commencement ^^ :
 

En 2025, un énorme tremblement de terre dévaste en grande partie la ville de Tokyo. Les pertes humaines et matérielles sont considérables. Rapidement, la reconstruction de la ville est ordonnée par les autorités. Une société spécialisée en robotique du nom de Genom tire financièrement avantage de cette situation en proposant ses robots, appelés "Boomer", comme main d'œuvre fiable, rapide et efficace.  

 

L'édification de "MegaTokyo" se fait ainsi à une vitesse folle et les boomers, très appréciés et devenant progressivement plus intelligents et ressemblants aux humains, s'avèrent vite indispensables dans chaque secteur de la vie civile. L'une des conséquences logiques de cet engouement est l'enrichissement considérable de la Genom qui devient très vite une multinationale à la puissance sans pareille, pouvant faire plier les Etats.  

Cependant il arrive de temps à autre, sans raison apparente, que certains boomers échappent à tout contrôle et se mettent à tout dévaster sur leur passage ainsi qu'à attaquer les humains. En 2027, au sein de la police, une unité spécialisée est alors crée sous le nom de "AD Police" en réponse à ce nouveau danger.  

 

En 2032, les incidents causés par les boomers augmentent en flèche. Sous-équipé (En raison de fonds publiques insuffisants) l'AD Police peine de plus en plus à lutter contre les boomers de la Genom, toujours plus perfectionnés et dangereux. Sans compter le fait que de lourds soupçons pèsent sur la société qui se livrerait à des expérimentations militaires, pourtant interdites, dans l'élaboration de ses derniers modèles de boomers.

 

C'est dans ce climat instable que fait l'apparition d'un obscur groupe de mercenaires se faisant appeler "Knight Sabers". Quatre jeunes filles aux identités secrètes et fermement décidées à combattre cette menace dans de mystérieuses combinaisons robotisées à la pointe de la technologie...

   

Bubblegum Crisis est une série d'OAV en 8 épisodes réalisées entre 1987 et 1991 et dont la génèse revient à Suzuki Toshimichi. Cette série se révèle être une vraie réussite artistique, à la fois visuelle et sonore.  

Graphiquement, c'est au fameux Sonoda Kenichi (Gunsmith Cats, Exaxxion...) que l'on doit le chara design. Sonoda est un chara designer très apprécié compte tenu de son habileté à dessiner la gente féminine avec des visages terriblement accrocheurs, simples mais tout en finesse (Sans compter les poses souvent diablement sexys qu'il fait prendre à ses héroïnes ^^’)

Quant au mecha design, c'est Aramaki Shinji qui en est principalement responsable. Relativement classiques dans l'ensemble, ses conceptions n'en restent pas moins efficaces notamment la moto/armure de combat de Priss (l'une des héroïnes) ou encore les Boomers qui jouissent d'une conception assez réfléchie, avec une légère touche horrifique bien amenée.  

 

 

Concernant les combinaisons des héroïnes, il me semble par contre qu'elles sont majoritairement le fruit de Sonoda. Toujours est-il que ces tenues sont superbement pensées dans leur fonctionnement, très cohérentes, mais surtout gra-ve-ment sty-lées (Tout en ligne courbe). C'est simple, ces combinaisons sont devenues avec le temps définitivement cultes ^^

 
Musicalement, c'est du lourd, très lourd. Je crois bien que les OST de Bubblegum Crisis font partie des OST d'anime les plus mémorables. Il faut dire que cette série laisse une énorme place à la musique dans sa mise en scène avec un son rock entraînant et délicieusement typique des années 80 (ainsi qu'une chanteuse/seiyū hors pair dans le rôle de Priss : Oomori Kinuko). Rien que l'introduction du tout premier épisode est un bijou en terme d'ambiance grâce à cela : On nous présente une ville futuriste avec ses différentes facettes (à la fois les quartiers aisés comme ceux misérables) accompagné de quelques notes lentes au synthé faisant tranquillement monter la tension jusqu'à...  CA :

Mettre parallèlement en scène le concert d'une chanteuse rock se déchainant et montrer à l'autre bout de la ville, un robot fou écrasant tout sur son passage était formidablement inventif et stylé, bref une jolie claque ^^  

   

Makaino Kouji signe là un travail remarquable : A chaque épisode, de nouvelles musiques toutes aussi mémorables que les précédentes. "Konya wa Hurricane", "Mad Machine", "Funky Doll" pour ne citer qu’elles... Ou encore "Mysterious Night"... (Par contre, merci Jeanne Mas pour celle-là ! ^^’) Pour ceux qui ne comprendraient pas, il y a en fait une anecdote relativement connue d’un plagiat assez évident de "Mysterious Night" sur le "Johnny Johnny" de Jeanne Mas (1985)... Les deux musiques se ressemblent quasiment à la note près (Ah les japonais et les droits d’auteurs ^^'). Vous pouvez vérifier avec les liens ^^ :  

 

Au niveau de l'animation, celle-ci s’avère honnête voire bonne par moment durant les trois premiers épisodes (Réalisés par Akiyama Katsuhito). Mais les choses évoluent nettement par la suite, probablement en raison d'un budget plus conséquent, mais aussi grâce à la succession de différents réalisateurs, chacun apportant sa touche personnelle. Les OAV s’étalant de 87 à 91, on peut également observer l’évolution du style et des techniques sur cette période, ce qui est très intéressant. Les épisodes 4 (réalisé par Hayashi Hiroki), 5, 6 (Obari Masami) et l'épisode 8 (Gohda Hiroaki) sont ceux qui, à mon sens, bénéficient de la meilleure qualité d'animation. C'est même par moment du très bon niveau (notamment le sixième et le huitième) : régulièrement fluide, surtout dans les scènes d'action, avec des plans souvent très dynamiques. Néanmoins, l'épisode 7 (Takayama Fumihiko) quant à lui se rapproche un peu plus des trois premiers.

 

 

Concernant la mise en scène, celle-ci reste très soignée quelque soit les épisodes : Souvent sombre, violente et gore lorsqu'un boomer débarque et se déchaine, mais contrastée par des phases plus légères en compagnie des héroïnes. Sans oublier bien sûr la touche musicale, toujours au bon moment.  

 

On n'est donc volontairement pas dans un dramatisme absolu, comparativement à d'autres œuvres du genre, car le fun reste une composante récurrente de Bubblegum Crisis. D’ailleurs, la psychologie des personnages est, à l’exception d’un ou deux d’entre eux, généralement peu développée pour laisser place à de fortes personnalités. Je pense notamment au caractère maladroit de Nene (Aaah, la scène musicale du "rush" au boulot, à l’épisode 8… Un vrai petit bijou ^^), celui sauvage et indépendant de Priss ou encore le séducteur et tête brulée Leon (Un inspecteur de l’AD Police venant régulièrement en aide aux Knight Sabers… A moins que ce ne soit plutôt la situation inverse ^^')  

 

Il en est de même pour le scénario qui, bien que mature, ne s'arrête jamais vraiment pour poser des réflexions sur les menaces véhiculées par le cyberpunk, préférant plutôt laisser cela en filigrane. Les différentes histoires sont, malgré une légère répétitivité des situations, vraiment intéressantes et bien construites. Certaines s'étalent sur plusieurs épisodes tandis que d'autres n'en prennent qu'un seul. Le background futuriste lié à cet univers est quant à lui très bien utilisé (Vidphone, toits des immeubles tapissés de panneaux solaires...) voire plus inventif par moment ce qui renforce considérablement l'immersion.

 

 

Comme certains le savent déjà, Bubblegum Crisis a fortement été influencé par le chef-d'oeuvre de Ridley Scott, Blade Runner, auquel la série fait d'ailleurs régulièrement référence. Parmi les plus évidentes, on notera l'architecture pyramidale du siège de la Genom qui cultive de fortes similarités avec celui de la Tyrell Corporation. Une autre encore est le nom du groupe de Priss "Priss & the Replicants" ou le terme "Replicant" fait directement écho au vocabulaire désignant les androïdes dans Blade Runner. Mais aussi tout simplement le nom "Priss/Pris" en clin d'oeil à l'une des réplicants du film, "modèle de plaisir" créé pour le divertissement...

   

   

On peut également noter la base scénaristique similaire entre le film et le cinquième épisode de Bubblegum Crisis. Episode qui débute par l'évasion d'un groupe de boomers, techniquement très proches des humains, soumis au travail forcé dans une station orbitale et cherchant à vivre librement sur Terre... ;)

 

 

Durant l'année 91 sort Bubblegum Crash qui s'avère être une suite directe à Crisis et qui, le temps de 3 OAV, prolongera la saga.

Hélas, cette suite s'avère moins percutante. Moins sombre dans l'ensemble mais surtout moins inspirée et détonante musicalement. Là où Crisis s'efforçait de débuter chaque épisode de manière originale, avec une musique toujours différente, Crash cède pour un opening, certes sympathique, mais identique à tout les épisodes ce qui est plus convenu. L'ambiance est, d'une manière générale, clairement un ton en dessous. De plus, la doubleuse originelle de Priss est cette fois absente au casting et cela se fait cruellement sentir. Sonoda s'occupe toujours du chara design ce qui assure une certaine continuité visuelle mais la réalisation (Ishiodori Hiroshi et Fukushima Hiroyuki) n’est pas vraiment à la hauteur, avec des dessins parfois un peu moches et une animation toute juste moyenne… L'ambiance en moins.  

 

 

Mais tout n'est pas négatif non plus, car scénaristiquement Bubblegum Crash va un peu plus loin que Crisis en s'efforçant d'approfondir la thématique robot/humain et ses interrogations. On peut d'ailleurs mieux se rendre compte de l'importance et de la diversité des boomers au sein de la société ce qui est très appréciable. La conclusion finale est quant à elle relativement intéressante.


 
   

On peut donc sentir une volonté d'approfondir les choses cependant le résultat n'est pas vraiment à la hauteur. Au final, cette petite série d'OAV se laisse regarder sans toutefois marquer les esprits.

 


Il faut également savoir que l'univers instauré par Bubblegum Crisis a suscité plusieurs spin-off qui, pour la majorité d’entre eux, se révèlent être tout aussi réussis et vraiment dignes d'intérêt (chose suffisamment rare pour le noter).  

Je pense notamment à la fameuse préquelle traitant de l'élaboration de l'AD Police à savoir AD Police Files ou encore l'excellent polar futuriste Parasite Dolls. Deux oeuvres bien plus sombres, sérieuses et dérangeantes que Bubblegum. Sans oublier bien sûr le très sympathique remake en série télévisée, Bubblegum Crisis: Tokyo 2040 qui, à mon sens, n'a pas à rougir de son ainé et parvient à trouver sa propre voie... Mais toutes ces jolies choses viendront prochainement ;)

   

Voilou, en attendant, j'espère avoir ranimé d'agréables souvenirs chez certains et donné envie à d'autres de s'intéresser de plus près à cette fabuleuse série ! ^^

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 20:41

c'est un peu en retard que je fais un hommage à Arte qui nous a proposé sa retrospective Miyazaki..
etendu sur plusieurs semaines (le lundi et le jeudi à 20h30), certains ont eu la joie de revoir et d'autre de decouvrir :

-Le Voyage de Chihiro
-Mon Voisin Totoro
-Le Chateau Ambulant
-Nausicaä la Vallée du vent
-Princess Mononoké
-Le Chateau dans le Ciel (qui passera prochainement le 22/04/10)

+ un documentaire sur les Studio Ghibli.

des oeuvres imperissables dotés d'une force poetique immediatement abordable.

evidemment selon la sensibilité de chacun(moi j'ai trop souvent la boule dans la gorge durant ces metrages, faut croire que je me sens faible devant ses films. ^^)
je n'ose d'ailleurs pas réellement aborder et traiter le sujet tant j'aurais peur d'etre maladroit et qui plus est, j'ai toujours cette sensation que les oeuvres de Miyazaki se ressentent et ne s'explique pas vraiment.
comme de voir Totoro grogner et creer le vent en s'envolant..
de comprendre que l'immonde et effrayant tas de boue se faisant laver par Chihiro n'est autre qu'un Dieu de la Riviere souillé et pollué par nos detritus..


ou d'avoir une sorte d'empathie pour la Déesse Louve, crocs apparent, qui pourtant deverse sa rage et sa haine envers une humanité egoïste..

pour Princesse Mononoké, c'est finalement un melange de violence dans le propos qui cristallise une douceur et une sagesse loin d'un Disney.


certains artiste sont benis, pour preuve c'est la nature qui s'exprime à travers le travail d'Hayao Miyazaki.

c'est sur, il faut etre pur pour creer Totoro.



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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 12:46

Bon… Après avoir fait une présentation de Le Roi et l'Oiseau , j’ai décidé de passer à quelque chose de beaucoup plus léger à savoir du Hentai (Et là j’ai perdu toutes les lectrices ^^’). On passe un peu du coq à l’âne, mais c’est aussi ça Insert Coins : L’amour de la diversité ! (Et de la gente féminine… :D)

 

Mais attention, ici il ne sera pas question de bêtement discourir sur l’abondance de scènes torrides mais plutôt de s’attarder sur la pertinence dans l’approche d’une thématique tabou dans beaucoup de sociétés à savoir le sexe (Et là je perds les lecteurs ^^’).

 

Car oui, même si j’éprouve du plaisir à plonger dans un monde imaginaire et à regarder de jolies courbes dessinées, ce que je recherche avant tout dans le hentai c’est une utilisation décomplexée mais intelligente de la thématique sexuelle. Et autant vous le dire tout de suite, concernant ce dernier point, ce genre d’œuvres ne court hélas pas les rues… Mais il y en a :

http://img192.imageshack.us/img192/6282/buttobicpu.jpg 

Pour moi, Buttobi CPU est une vraie perle car il répond à merveille à mes attentes (Et montre au passage que le genre n’est pas voué uniquement à montrer des filles dans des situations incohérentes en raison d’un scénario ridicule voire inexistant. C’est assez simple, c’est l’un des seuls animes hentai que j’ai en DVD et que je prends plaisir à visionner régulièrement (^_^)

 

A noter également que cette mini série en 3 OAV sortie en 1997 est en fait une adaptation du manga éponyme de Shintani Kaoru et dont je parlerai un peu plus loin.

 

Alors je vois déjà quelques experts pointer le bout de leur nez (Viendez ! Viendez ! :D) et me dire que Buttobi CPU est un hentai très soft et se rapprocherait plus du Ecchi. Ils n’auraient pas tout à fait tort, visuellement parlant. C’est vrai que la plupart des scènes coquines sont plus suggérées que montrées. Néanmoins, là où le ecchi se résumera généralement à l’inclusion de séquences hot au sein d’un scénario plus « traditionnel », Buttobi CPU lui joue ouvertement la thématique du sexe.

 

Mais assez parlé de nomenclature quelque peu futile dans ce cas présent et passons aux choses sérieuses ^^

 

Takaoka Akira est un jeune collégien qui se passionne pour informatique. Cela fait bientôt trois ans qu’il économise sans relâche afin de pouvoir s’offrir l’ordinateur de ses rêves qui lui permettra enfin d’aller sur internet et d’avoir accès à une foule d'informations.

 

Ses économies étant tout de même loin d’être suffisantes pour obtenir le modèle qu'il désire, il compte profiter d’une promotion en quantité ultra limitée dans un magasin d’informatique à Akihabara. Malheureusement l’affaire lui passe sous le nez à peu de chose près. Effondré, Akira déambule dans les rues de la Mecque de l’informatique…


http://img42.imageshack.us/img42/6506/vlcsnap2010031114h33m14.png http://img22.imageshack.us/img22/7505/vlcsnap2010031114h09m52.png

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C’est alors qu’il se fait interpeller par un étrange vieil homme, assis dans une allée sombre. L’obscur personnage lui propose un exemplaire à peine descellé de l’ordinateur qu’Akira convoitait et ce, pour le même montant que ses économies. Le vieil homme l’informe néanmoins qu’une fois activé, cet ordinateur reconnaitra en Akira son utilisateur unique. D’abord réticent, Akira fini par craquer, persuadé de faire une excellente affaire.


Une fois le paquet rapporté chez lui, Akira s’empresse de le déballer mais sa déception est immense en constatant qu’il s’est fait rouler en devenant le propriétaire d’une simple poupée sexuelle en silicone. Mais sa tristesse fait très vite place au désarroi en constatant que cette "poupée" est vivante...


http://img691.imageshack.us/img691/3312/vlcsnap2010031112h55m23.png http://img535.imageshack.us/img535/7084/vlcsnap2010031112h56m37.png

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En un court laps de temps, celle-ci se présente comme étant en fait un super ordinateur (modèle PC-2198 AX), le remercie humblement de son acquisition et l’informe qu’elle doit à présent procéder à son initialisation en récupérant la semence de son propriétaire. Akira tente énergiquement de se soustraire à cette obligation mais c’est peine perdue face à la hardiesse et à l’engouement de cet étrange ordinateur…

http://img294.imageshack.us/img294/1502/vlcsnap2010031113h03m20.png http://img10.imageshack.us/img10/2875/vlcsnap2010031113h03m52.png


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Le pacte est à présent conclu et PC-2198 AX se voit attribué le nom de « Mimi » par Akira lors d’un ébat où il n’avait plus toute sa tête. Mimi devient officiellement l'ordinateur personnel d’Akira et ses problèmes ne font que commencer !


http://img69.imageshack.us/img69/5451/vlcsnap2010031112h59m06.png

Je pense que vous l’aurez compris, le ton se veut résolument humoristique et délirant. Avec un petit humour coquin que j’adore : frais, léger, mignon, sans prétention et surtout sans complexe. Cela fait un bien fou car on est loin dans l’esprit d’un voyeurisme gratuit que l’on retrouve souvent dans des animes du même genre ou d’un fan service vulgaire et lourd (Vive les « Panty shots » qui n’ont aucune subtilité voire aucune justification dans leur apparition…).

 


La relation amoureuse très particulière qui se développe entre Mimi et Akira sera prétexte à nombre de situations rocambolesques ^^


Collégien au caractère plutôt calme et réfléchi, Akira montre une vraie passion pour l’informatique et a contrario, ne s'intéresse que peu aux filles. Il sera donc régulièrement affolé et dépassé par l’attitude de son « super ordinateur personnel » qui s’avère être une parfaite obsédée en lui réclamant à tout moment des coquineries afin de récupérer sa semence pour pouvoir upgrader sa mémoire. Mais Mimi est tellement décomplexée et innocente dans sa façon d’être que sa nymphomanie est plus attendrissante qu’autre chose et prête automatiquement à rire en raison d’un traitement subtil et léger.


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Bien sûr, on reste dans un fantasme typiquement masculin. D’ailleurs l’attitude soumise de Mimi envers son maître (Elle est toujours en attente d’une directive de sa part) va bien dans ce sens. Mais cela n’en fait pas pour autant un personnage faible et dénué de caractère, bien au contraire. Mimi est la véritable héroïne de l’histoire et cultive deux facettes ce qui rend le personnage très riche : Par moment elle est une servante dévouée et aimante tandis qu’à un autre moment elle se transformera en une véritable combattante déterminée et au « Henshin » (Chorégraphie de transformation) qui ravira à coup sûr les otakus ^^


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Et oui, j’ai bien dit « combattante » (On se demande au passage ce que les concepteurs de Mimi avait derrière la tête ^^’), car il y a aussi de l’action dans Buttobi CPU !

 

Parlons justement un peu plus de l’histoire : Même si celle-ci doit se contenter de seulement trois épisodes, les auteurs ont néanmoins réussi un joli tour de force en proposant un développement scénaristique très synthétisé par rapport au manga mais qui reste impeccablement cohérent et maitrisé. Sans compter le fait que l’on utilise pleinement le background informatique pour créer un univers vraiment riche (c’est d’autant plus vrai dans le manga qui a plus le temps de s’attarder sur certains points comme l’architecture interne de Mimi).

 

Très vite, le scénario s’orientera vers un mini complot d’un constructeur américain d’ordinateurs visant à envahir le marché japonais en piratant certaines de ses institutions. Si je vous dis que les trois exubérantes filles responsables de ce piratage (Et qui sont également des supers ordinateurs assez sexy comme Mimi) s’appellent « Quadra », « Centris », « Performa » et que le logo d’une pomme leur est associé lors de leurs apparitions… Vous voyez de quel fabricant je parle ? ;) (On notera également une jolie référence sans prétention, mais à mon sens plus subtile qu’elle n’y paraît, à la symbolique d’Adam et Eve à un moment donné ^^). Comme vous pouvez le voir, les clins d’œil aux modèles de l’époque sont affichés ouvertement. De son côté, Mimi fait directement allusion au constructeur japonais NEC avec son PC-98.

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Je ne vous cache pas que ce format en à peine trois épisodes laisse inévitablement une ou deux questions en suspens et ne peux pas approfondir pleinement l’univers. Cela se révèle donc assez frustrant mais la fin en apothéose digne des meilleurs Harem Manga (Je n’en dis pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de certains ^^) permet de bien clôturer l’histoire et d’éviter un sentiment d’inachevé.

 

Les personnages secondaires sont également très attachants. On a d’un côté les amis d’Akira, Junpei et Futoshi qui sont quant à eux de parfaits collégiens obsédés et qui en bons otakus n’hésitent pas à initier Akira à certains logiciels gentiment éducatifs comme Princess Maker ^^ De l’autre côté il y a Shimada, la déléguée de classe très sérieuse et distinguée, mais qui ne comprend rien aux ordinateurs, et qui en pince plus ou moins ouvertement pour Akira (Même si ce dernier ne remarque rien étant donné son caractère).

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Un petit mot sur l’aspect technique de l’anime. On a droit ici à une qualité d’animation excellente et vraiment rare pour le genre. Que ce soit les séquences d’action ou les nombreuses mimiques plus ou moins coquines de Mimi, tout est le plus souvent fluide et dynamique. L’univers est très coloré, sans compter le chara-design plus qu’attachant et original (Et qui n’est pas s’en rappeler celui de Nadia, le Secret de l’Eau Bleue ^^). Pour toutes ces raisons, je me suis demandé pendant un moment si je ne regardais pas une production Gainax pour vous dire le degré de qualité visuelle et le style assez proche… Le doublage est également de bonne facture, surtout concernant la seiyuu interprétant Mimi (Ishimura Tomoko) qui parvient vraiment à rendre son personnage attachant.


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Comme je vous l’ai dit plus haut, à l’origine Buttobi CPU est un manga en trois tomes, sorti en 1993 et réalisé par Shintani Kaoru (Le manga n’a pas quitté les frontières du Japon mais on peut le récupérer en scan auprès de certaines teams US de scantrad ;)). Concernant le manga, on peut très vite constater des divergences scénaristiques par rapport à l’anime. Le rythme est en effet bien plus posé, prenant le temps de mettre en place les personnages et l’univers. L'auteur a un trait un peu plus pointu au niveau des personnages et les situations coquines sont plus présentes et un peu plus franches (Mais ça reste très gentil quand même). Etant donné ces légères différences entre le manga et l’anime, je trouve que les deux supports se complètent à merveille.


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Voilou, on arrive à la fin de la présentation... ^^ Pour peu que l’on apprécie ce genre de thématique traitée avec humour et intelligence, je pense que Buttobi CPU est une œuvre majeure, véritablement culte et dont on ne peut passer à côté ;)

 

C’est frais, drôle, mignon, bref vous l’aurez compris : Un anime pour toute la famille !


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Enfin euh... Non ?

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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 14:30

une fois n'est pas coutume, on est entre grand alors je me dois de faire decouvrir les aventure de la petite hamster nommé "Ebichu".
eloignez donc vos petits n'enfants qui risqueraient de se meprendre sur l'aspect tres enfantin du personnage (et du chara design general) car l'habit ne fait pas le moine..
sous ses airs de Hamtaro tout mimi et malgré le ton tres gaudriolle cette serie est une vaste coquinerie dont on ne peut se lasser une fois qu'on y a gouté.
http://img10.hostingpics.net/pics/276562EbichuDVD.jpg

Ebichu est la petite Hamster d'une jeune fille de 25 ans, pleine de bonne volonté elle tente d'aider sa maitresse à gerer sa vie et surtout sa liaison amoureuse avec un jeune homme qui a tendance à etre volage.
naïve elle sera le souffre douleur constant de sa patronne qui ne l'est pas moins non plus.
http://img10.hostingpics.net/pics/3327971208608598_orochuban.jpg

tout droit sortis des studios Gainax ("Cutie Honey", "Nadia et le secret de l'eau Bleue", "Evangelion", Gunen Laran, ect..), cette serie classé dans le Ecchi (choses sexuellement suggerés) laisse entrevoir l'acte assez souvent par des dessins simpliste afin de signifier le second degres de l'oeuvre..
il ne s'agit pas pour autant de pornographie, hein, enfin pour les occidentaux ça peut etre assez deroutant tout de même.
(tout ceci fait bien evidemment partie d'une culture n'ayant pas les mêmes censures ou tabous, surtout quand il s'agit d'en rire.)
voir des personnages copuler dans la joie et l'allegresse (images que je ne vous mettrais pas ici, nyark nyark !) ne sont que details quand vous verrez que d'autres personnages peuvent tomber "amoureux" de la petite bestiole heroine.
mouahahahaha.
http://img10.hostingpics.net/pics/850303ebichu1.jpg 
destiné donc aux adultes (si, si) Ebichu fait partie de ces petits ovnis que l'on decouvre encore malgré notre insatiable curiosité, par sa narration (c'est elle qui raconte ses aventures), ses jeux de mots, et ses gags qui se succedent.

aussi cochon qu'un film du dimanche soir de M6 à 23h (c'est pour dire), mais bien plus drôle.
http://img10.hostingpics.net/pics/849706ebichu.jpg

oooh ça va hein, faites pas vos farouches, pas de quoi crier à l'attentat à la pudeur non plus. 


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