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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 21:22

 

OUCH !! oui, c'est ce que Max Payne aurait dû faire transparaitre comme choix artistique..


C'est un constat dans la continuité du probleme des adaptations, car il y a des mecs qui ont essayé depuis des années d'adapter "Punisher" en film, ou comme j'y faisais allusion "Max Payne"..

ben j'ai envie de leur dire :
arretez s'il vous plait !! regardez James Wan faire et essayez de comprendre, par pitié !

 


Mais Death Sentence n'est pas une adaptation, attention hein..

Même si le synopsis reste dans la verve du "vigilante/revenge movie" en racontant comment un bon pere de famille, honnete et sage sombre petit à petit dans l'univers de la violence apres la mort de son fils, abattu par un gang.
Ici pas de concessions à la mord moi le noeud, et tout cela montre bien vite un point de vue souvent negligé dans cette descente aux enfers.

On ne peut vraiment accepter sans sourciller la voie choisi par le personnage principal (Kevin Bacon), on comprend vite l'erreur, la mecanique de violence sans fin qui s'engage.
La recherche jubilatoire de la vengeance pour nous spectateur a un gout malsain, un cercle vicieux qui s'est engagé entre voyoux, parmi
quelques prestation surprenante d'un Goodman suant l'enfoiré. 


Jusqu'au dernier moment qui appelle le generique, on pourrait aisement se dire que Wan a fait la vraie version (non officielle) du Badass de Marvel ou de Max Payne avec une realisation coherente, creative et rythmé comme on en voit peu..
Et dans la perte de soi et la transformation physique de Bacon, on entendrait presque en fond :


"This is not a vengeance.. this is a punishment !"

 

Une fois de plus, c'est quand il n'y a pas le luxe et les paillettes d'une licence qu'on s'en rapproche le plus de ce qu'il faut, et tout ça sans Bullet Time en plus..

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12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 20:35

 dessin-nico-026.jpg

admirez les jolies fôtes..
(même pas honte)

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12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 14:50

C'est ce qu'avait dû se dire Bob Hopskins le jour où il a lu le scrip proposé par un grand studio, de l'adaptation d'un des jeux videos les plus connu au monde.

Une comédie fantasiste et certes dépaysante mais visant un public forcement jeune,  une esquisse qui aurait dû rester unique.

C'est ainsi que commence officiellement la terrible histoire des adaptations des jeux videos au cinema..


Je ne le cacherais pas plus longtemps, je fais partie de ceux qui pensent que la connection des 2 medias puissent etre referencé mais aussi qu'il est quasiment impossible de les juxtaposer de cette façon.
Si les jeux videos impliquent une reactivité/interactivité, les films eux, ne sont sujet qu'à une certaine passivité du spectateur..
Il est donc évident que de voir ses heros vidéoludique sur ecran, joué par des acteurs, n'apportent que frustration et deception.
Seulement voila, rien n'arrete une machine qui engendrent des millions en visant un public de fans, de curieux ou de plus jeune moins reflechit sur la question.


Quand Street Fighter The Mouvais sorti en 1994, ce fut la cohue, des milliers de fan du jeu éponyme etaient pret à voir leurs personnages favoris se savater sur grand ecran..
 
Promu par un JC Vandamme encore au top de son statut bankable, tout etait permis même de mettre une Kylie Minogue en treillis tout autant peu coherente en Cammy aussi.
Un sucées parait il, néanmoins pour le cinephile averti, difficile de ne pas voir l'enorme supercherie..
Un script remanié afin d'eviter un maximum les combats attendus, des choregrahies inexistantes, des cascadeurs cul de jatte, des effets cheaps et des dialogues.. Mon Dieu.
Il n'etait pourtant pas difficile de laisser le pouvoir cathartique du jeu, basé sur un simple tournoi, faire le sel du film.
(c'est pas comme si ça n'avait jamais été fait avant, avec Bloodsport, ect.. ou bien d'autres..)
Des choix incomprehensibles si ce n'etait pas pour flatter le fan, qui ne jurait que par l'acteur principal incarnant Guile..


Pas etonnant qu'un ans plus tard, Mortal Kombat The Mouvaies, soit devenu le petit chouchou de quelques uns, pourtant tout aussi mauvais dans le sens inverse :
Effets speciaux experimentaux et excessifs, choregraphies hyper cablés, avec un triste Christophe Lambert donnant ses dernieres prestations de "hin hin..".

Plus important à noter, Mortal kombat le jeu etait déjà un bouillon de culture cinematographique.
(Johnny Cage n'etait autre qu'une reference à Vandamne, Liu Kang à Bruce Lee, Raiden à Lightning des Aventures de Jack Burton ( References.) , et le mythe Ninja  source de fantasme depuis que le cinema HK avait traversé les frontieres..).

Adapter un jeu video referencé de plein de film devenait le paradoxe qui se profilait pour les années à venir.  

Je pense que vous serez d'accord quand à l'inutilité de s'attarder sur des adaptations telle que Double Dragon, qui reste tellement vide de sens que nous ne serions quoi en dire.
(A part qu'Alissa Mylano etait jolie.. quoique pour l'occasion, je passe..)



Plus tard, l'ere de la 3D donna un nouveau souffle au cinema (s'il avait été asmathique ça nous aurait surement arrangé, dommage.) avec des jeux plus immersif comme Tomb Raider ou Bio Hazard/Resident Evil, c'etait l'occasion de recuperer des histoires plus construite et complete, plus facile à retranscrire.
Sauf que..
Une fois encore, les studios ressuçant des concepts vieux de 30 ans pour nous les mettre dans un emballage tout brillant (kung fu, pirouettes, Milla Jovovitch) continue à faire comble de l'absurdité en annhilant la substance 1ere des oeuvres.
Sérieusement ? les Resident Evil peuvent il etre qualifié de films d'horreur ? Ou même juste de bon films d'action ?

Faut il encore rappeller que le jeu etait ouvertement tiré de diverses oeuvres cinematographiques (Night Of The Dead  entre autre..), et que "faire le film d'un jeu tiré de films" n'est peut etre pas la chose la plus pertinente qui soit, surtout si les elements horrifiques disparaissent pour laisser place à une actions basique et souvent ridicule.
Pas de quoi rire, je pense.


Ou plutôt si.
Puisque un realisateur ayant compris l'attrait du fanboy mouillant son caleçon à l'idée de voir ses heros prendre vie sur pellicule, prendra possession à lui tout seul du terme "adaptation" pour enfin donner aux gens ce qu'ils desirent réellement :
Vivre de l'action intense et bourrine sans agiter sa neuronne.

Le chemin etait ouvert pour le denommé Uwe Boll.

(sur lequel je ferais un article, pour devoir de memoire.. car il y a des erreurs à ne plus jamais reproduire.. jamais.)

"Grand genie de son epoque"  et assumant totalement sa triste vision du monde videoludique avec Alone In the Dark, House Of The Dead, Bloodrayne, Postal, Far Cry..


Boll s'est autant illustré pour ses talents de realisateurs mediocres (voir les plan de rails de camera apparaissant dans le champs, acteurs en roue libres, sequences de "Bullet Time" Artisanal, insert grossier..), que pour son opportunisme, quitte à faire des films sans même en comprendre la substance et c'est d'ailleurs tout ce que nous meritions.


Apres ces ultimes outrages, il est presque logique que quelques telefilms comme Wing Commander ou longs metrages tel que DOA, Tomb Raider, Doom ou Hitman, soit consideré comme tres honnete..
De bête actionner jouant sur un esthetique parfois leché, même si quelques fois hors de propos, passant d'un Pegi adulte (+18) à film asceptisé pour adolescent.
Le cas d'école du mignon navet qu'est Max Payne, faute d'être un Polar noir/Revenge Movie violent comme le(s) jeu(x) dont il est issue.


C'est aujourd'hui une evidence que le mot "Adaptation" fasse frissonner le cinephile.
A se demander si l'exception existe et ne s'appelerait pas Silent Hill..

Non pas que l'oeuvre soit parfaite, mais au moins elle a su retranscrire un minimum ce dont elle etait tiré..
Malgré trop de concession sur la thematique de l'horreur et pourtant largement plus encourageant dans l'ecriture et l'ambiance.



Toutefois, au bout de 16 ans d'adpatations est ce vraiment tout ce que l'on pouvait esperer de mieux ?

Ben non..
Et sachant que Silent Hill, a aussi tiré ses sources de certaines films déjà existant, etait ce vraiment utile de toute façon ?

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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 20:09


Quoi de mieux pour inaugurer ce blog que l’un des films d’animation les plus magnifiques jamais conçu ? ^^ 

Œuvre mondialement connue, le Roi et l’Oiseau est un film d’animation français, fruit d’une collaboration entre Paul Grimault à la réalisation et Jacques Prévert à l’écriture. Ce film est en fait une libre interprétation du conte d’Handersen La Bergère et le Ramoneur.


http://img22.imageshack.us/img22/686/leroietloiseau.jpg

Pour faire un raccourci un peu simpliste mais qui en jette : Paul Grimault pourrait être considéré comme le « Walt Disney français ». Son film a d’ailleurs eu une très grande influence dans le monde de l’animation, notamment au Japon auprès des futurs fondateurs du studio Ghibli à savoir Isao Takahata, Hayao Miyazaki et Yasuo Otsuka. D’ailleurs je ne manquerais pas de vous montrer les nombreux hommages à Le Roi et L’Oiseau que Miyazaki fait au travers de son premier film : Le Château de Cagliostro ^^

 
Pour la petite histoire, la concrétisation du film Le Roi et L’Oiseau s’étalera sur près de 30 ans. C’est vers la deuxième moitié des années 40, au sortir de la guerre, que Grimault et Prévert font les premières ébauches. Les travaux durent près de trois ans et regroupe une équipe assez importante (Une centaine de personnes). Une mauvaise estimation du budget, (Inévitable compte tenu du côté très novateur que représentait un film d’animation à ce moment là, surtout en France) oblige Grimault à céder les droits de son film à la production en 1950. Le film subit alors un montage et une sortie en salle quelques années plus tard (Malgré la désapprobation de leurs auteurs) sous le titre La Bergère et le Ramoneur.


http://img193.imageshack.us/img193/1161/vlcsnap2009121019h16m42.pngJacques Prévert et Paul Grimault 

 

Grimault passera alors une grande partie de sa vie à récolter des fonds afin de pouvoir récupérer les droits et les négatifs de son film (Qu’il obtiendra dans le milieu des années 60) et enfin mener le projet à son terme en créant son propre studio. C’est donc en 1976 que les travaux reprennent. Ceux-ci durent encore deux ans. Le film est alors remanié dans sa thématique (Grimault ayant à présent l’envie de faire quelque chose de différent) : Les personnages de la bergère et du ramoneur sont alors mis au second plan au profit de ceux du Roi et de l’Oiseau (Nous verrons plus loin pourquoi), d’où le changement de titre du film.

http://img6.imageshack.us/img6/1638/vlcsnap2009121020h23m12.png http://img691.imageshack.us/img691/7637/vlcsnap2009121020h25m31.png
Paul Grimault et ses collaborateurs à la fin des années 40... et à la fin des années 70

 Deux défis majeurs se sont alors présentés lors de la reprise des travaux :

 

-      Sur la première version du film, près de 40% a dû être refait tandis que le reste fut conservé tel quel. De nouvelles scènes ont été crées pour ensuite être imbriquées avec les anciennes, le film atteignant alors une durée presque doublée. Compte tenu d’un tel travail, il fallait toute la plus grande attention et le plus grand soin afin de préserver une homogénéité visuelle entre des travaux ayant près de 30 ans d’écart.

-      A la première équipe d’origine qui montrait à présent un certain âge (50/60 ans) est venu s’ajouter une nouvelle génération d’animateurs d’une vingtaine d’années avec une culture différente. Un conflit de générations aurait très bien pu saboter tout cela mais c’était sans compter avec la bonhomie et le profond humanisme de Grimault qui sait reconnaître les talents de chacun, les aiguillent dans leur rôle pour leur faire ensuite totalement confiance. Il s’en suit alors un véritable enrichissement mutuel.

 

Le film sortira finalement en salle en Mars 1979 et connaitra un certain succès en France. Malheureusement Prévert décédé en 77 n’aura pu retravailler qu’une année sur le film. Grimault gardera, lors de la première projection, une place vide à côté de lui en sa mémoire.


 

http://img689.imageshack.us/img689/7426/vlcsnap2009121019h43m37.png http://img690.imageshack.us/img690/3438/vlcsnap2009121020h03m16.png
 

Le Roi et l’Oiseau tient une grande place dans mon cœur pour énormément de raisons : Il est à la fois profond, engagé, poétique et non dénué humour. Le talent artistique de Grimault et la prose de Prévert font tout simplement des merveilles ^^

 

Le Roi Charles V + III = VIII + VIII = XVI gouverne le royaume de Takicardie. Profondément mégalomane et véritable tyran avec ses sujets, c’est également quelqu’un de très solitaire. La seule chose pour laquelle il éprouve de l’affection est une peinture représentant une jeune bergère. Faisant écho à ce portrait, celui d'un petit ramoneur « de rien du tout ». Un soir, alors que le Roi dort, certaines œuvres d’art prennent vie dont les portraits des deux personnages qui se révèlent leur amour l’un pour l’autre. Observant la scène, un portrait du Roi prend également vie et tente par jalousie d’empêcher cette union. Les deux amoureux sont alors contraints de s’enfuir, poursuivi par ce Roi ayant au passage supplanté son double réel. Ils rencontreront l’Oiseau qui les aidera dans leur fuite.


http://img689.imageshack.us/img689/9516/vlcsnap2009121019h45m47.png http://img27.imageshack.us/img27/1450/vlcsnap2009121020h06m14.png
 


Visuellement, ce film est magistral : L’animation est juste exquise grâce à sa grande fluidité et l’extrême soin apporté. De plus cette animation ne concerne pas uniquement le personnage principal d’une scène mais également les personnages secondaires. Il en résulte alors une vraie sensation de vie (Ce que j’ai toujours recherché en tant que fan d’animation ^^).

 

Le style artistique de Grimault est très particulier, à la fois caricatural et poétique. L’alchimie marche et l’on prend un vrai plaisir à rencontrer des personnages tantôt humoristiques, tantôt oniriques. Que ce soit pour les personnages ou bien les décors, le trait est souvent d’une précision et d’une finesse impressionnantes.

 
http://img706.imageshack.us/img706/6096/vlcsnap2009121019h42m29.png http://img710.imageshack.us/img710/8315/vlcsnap2009121023h46m46.png

C’est d’autant plus vrai pour les décors, magnifique peintures presque surréalistes par moment (L’architecture du château) et présentant un niveau de détail incroyable tout en arrivant à préserver un aspect épuré. Cela est dû principalement à l’utilisation de couleurs (souvent dans un ton pastel) et un grand soin dans la gestion des jeux de lumières.


http://img705.imageshack.us/img705/8946/vlcsnap2009121020h05m20.png http://img27.imageshack.us/img27/6232/vlcsnap2009121020h02m08.png

http://img705.imageshack.us/img705/3370/vlcsnap2009121019h51m38.png http://img46.imageshack.us/img46/5333/vlcsnap2009121019h54m21.png

http://img26.imageshack.us/img26/1072/vlcsnap2009121019h58m59.png http://img705.imageshack.us/img705/9177/vlcsnap2009121019h59m46.png
 

Compte tenu toutes ces qualités visuelles, il n’est guère étonnant que certains jeunes animateurs japonais aient minutieusement disséqué le film à l’époque ^^

 


Egalement
quelques mots sur les musiques qui ont été composées par Wojciech Kilar. Celles-ci sont loin d’être annexes et complètent véritablement cet univers visuel. Grimault ayant laissé Kilar entièrement libre dans sa création, ce dernier a pu laisser libre cours à sa sensibilité et nous délivre des thèmes somptueux : La joie, l’opression, la féérie, la mélancolie… Autant de sensations, d’émotions qu’apporteront ses musiques lors des différentes scènes. Notamment la scène du petit clown qui devient un moment magique grâce à cela.

 

http://img694.imageshack.us/img694/5373/vlcsnap2009121019h23m51.png http://img191.imageshack.us/img191/6336/vlcsnap2009121019h25m32.png


 

Mais Le Roi et L’Oiseau n’est pas dénué d’un fond, bien au contraire. Grimault et Prévert ont des choses à dire. Le film est une profonde critique du totalitarisme à bien des moments. D’ailleurs la dualité qui viendra s’installer entre l’Oiseau et le Roi n’est rien d’autre qu’une métaphore de la soif de liberté face à l’oppression.

 

Le personnage du Roi ainsi que ses actes sont équivoques : Culte de la personnalité, utilisation de l’art à des fins de propagande, création d’un état policier, aliénation de son peuple dans le travail (« Le travail c’est la liberté » ironise t’il à un moment). Le peuple n’étant même pas autorisé à voir la lumière du jour… Tout cela n’est donc pas sans rappeler quelques dictateurs tels que Staline, Hitler (Dont le Roi à un moment donné lui ressemble physiquement de manière troublante) ou encore Franco (Qui fait d'ailleurs une brève apparition). Une critique du racisme est également présente lorsqu’une statue apprend aux deux amoureux tout juste sorti de leur portrait qu’ils ne peuvent s’unir car n’étant pas de la même couleur…


Tous ces thèmes sont rudes, mais toute l’originalité de l’œuvre est de dénoncer cela avec poésie et esprit. A mon sens, cela permet justement une plus grande véhémence dans les propos : « … prison d’état, prison d’été, prison d’hiver, prisons d’automne et de printemps, bagne pours petits et grands… » peut-on entendre lorsque l’ascenseur du Roi entame sa folle ascension vers les quartiers royaux et traverse une partie du château.

http://img10.imageshack.us/img10/821/vlcsnap2009121019h55m26.png http://img7.imageshack.us/img7/2761/vlcsnap2009121019h56m47.png

http://img7.imageshack.us/img7/4448/vlcsnap2009121019h57m00.png http://img192.imageshack.us/img192/1535/vlcsnap2009121019h57m27.png

On retrouve également en opposition à tout cela des thèmes que Prévert affectionne à savoir l’amour et la liberté. Thèmes qui seront donc retrouvés au travers du couple d’amoureux, de l’Oiseau mais aussi du robot à la fin. D’ailleurs, la dernière séquence du film est probablement l’un des hymnes à la liberté les plus beaux et intenses qu’il m’ait été donné de voir. Inoubliable.

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« Je fais des dessins animées, je n’ai pas honte » Grimault se considérait lui-même (Et à juste titre) comme un homme de cinéma. Il a toujours souhaité que l’on reconnaisse l’animation comme faisant partie intégrante de ce monde artistique et non comme un objet mineur tout juste bon à distraire des enfants. C’est un point de vue que je partage profondément. Sans doute trop en avance sur son temps et un peu malchanceux (Un peu comme René Laloux) Grimault aura mis tellement de temps pour réaliser son film que cela en est tristement frustrant. L’œuvre d’une vie.


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Si jamais vous êtes intéressé par l’achat de ce film (L’idée n’est pas de faire de la bête promo mais de vous donner un avis critique), je ne peux que fortement vous conseiller l'édition collector parue il y a quelques années (Et trouvable pour une dizaine d'euros seulement).

 

Outre le film restauré, on y retrouve une foule de bonus diablement enrichissants : Deux films documentaires très complets (Dont un de près d’une heure) ; Le film « La Table Tournante » où Grimault présente une dizaine de ses courts-métrages majeurs ; Quelques vieilles publicités animées réalisées suite à des commandes de sociétés ; Les bandes annonces de l’époque… Bref il manquerait juste quelques galeries de dessins pour parfaire le tableau. L’investissement vaut pleinement le coup à mon humble avis ;)





Hop, en bonus stage voici quelques hommages parmi les plus visibles que Miyazaki a apporté à Le Roi et l’Oiseau dans son film Le Château de Cagliostro ^^ :


L’architecture des deux Châteaux qui présente une certaine similitude :

http://img37.imageshack.us/img37/5352/vlcsnap2009121020h49m25.png http://img191.imageshack.us/img191/6809/vlcsnap2009121020h22m31.png

Les trappes/pièges omiprésentes dans le Roi et l’Oiseau sont également retrouvables dans le film de Miyazaki :

http://img687.imageshack.us/img687/4540/vlcsnap2009121020h47m39.png http://img37.imageshack.us/img37/3986/vlcsnap2009121020h04m09.png
 
Les hommes de main du Comte ont de fortes ressemblances avec les policiers du film de Grimault :


http://img40.imageshack.us/img40/6540/vlcsnap2009121020h42m30.png http://img191.imageshack.us/img191/1140/vlcsnap2009121022h38m31.png


La personnalité du Comte de Cagliostro n’est pas sans rappeller celle du Roi de Takicardie :

http://img22.imageshack.us/img22/868/vlcsnap2009121020h51m50.png http://img692.imageshack.us/img692/729/vlcsnap2009121019h39m40.png

Je viens chercher la mariée...euh mais laquelle ? ^^

http://img17.imageshack.us/img17/2609/vlcsnap2009121108h49m13.png http://img51.imageshack.us/img51/8169/vlcsnap2009121108h45m44.png

 

 

 

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 21:51

Il y a 2 ans un groupe de gens passionné, debrouillard et tout autant professionnel par leur cursus, deciderent de créer la chaine dont nous revions depuis de nombreuses années.
Baignés dans des passions trop souvent caricaturés (jeux videos/animations/culture japonaise/BD) depuis toujours, ils etait temps pour nous de voir enfin des gens prendre personnellement en main les rennes de notre culture.
Et voila comment apres de long mois d'attente (que le CSA donne son aval à la chaine, suivi sur le site de la future chaine) tout demarra un soir de juin à 19h tapante, où nous avons decouvert "Nolife" au titre evocateur du second degres entourant le concept :


Des émissions hyper referencés, des series autoproduites, des informations pointus et une convivialité jamais vu à la télévision, sous la direction de Sebastien Ruchet et d'Alex Pilot.

Mais il me serais difficile de decrire Nolife en quelques mots, il s'agit avant tout de ressenti ou d'un etat d'esprit que l'on connait bien..
Le sentiment d'etre sur notre canapé avec ses amis de toujours qui se disputent dans la bonne humeur le dernier Granolas pendant une conversation sur les sujets qui nous passionne.
Un hommage à nos univers imaginaires ludique sous fond de culture plus que generale.
On comprend tout de suite mieux la franchise du slogan :
"Il n'y a pas que la vraie vie dans la vie."
Ben oui..


On  y voit instantanement des marques reconnaissable comme le logo qui fait office de barre de chargement, situant la longueur des programme en cours et définissant le theme selon son code couleur :

 64583467 

 
Bref, l'Eden..
Cliquez donc sur le lien pour un aperçu de ce petit coin de paradis :
http://www.nolife-tv.com/


Puis il y a eu cette frayeur lorsque la chaine faillit sombrer, faute d'argent, à l'annonce de Sebastien Ruchet (le 30/06/09 à 19h30), apres 2 ans de loyaux services la chaine est sur le declin par son impossiblité à se payer elle même..
la cause, les annonceurs qui se refusent à la chaine parce que l'ADSLTV n'etait pas prise en compte pas la Mediametrie.
(Chose qui est heureusement en passe de changer puisque maintenant la télé devient entierement numerique.)
Comme à son habitude, le staff relaye la news en toute transparence et nous propose une alternative avec un abonnement au site permettant l'accés aux videos (et aux exclusivités) avec plusieurs choix d'options, pour que la chaine continue à emettre gratuitement.
Heureux possesseurs de Freebox, AliceBox, NeufTV, SFR, Orange, BBox, vous regardez peut etre déjà Nolife sans savoir que, nous abonnés, vous en donnons l'occasion par pur partage.

(C'est pas beau ça ?)

Parce qu'il est logique que je contribue à ma culture qui ne devrait en aucun cas s'eteindre pour rendre le monopole à la télé sans interêt que nous connaissons depuis toujours, que je vous propose de vous y attarder et d'y contribuer aussi..
Nul doute que vous avez déjà lu des manga, joué à des jeux videos, et reveriez de voir une soirée Monkey Island à la place d'un episode de julie Lescaut, ou de voir un 101 % à la place du JT de 20h..
J'irais jusqu'à dire, pour ma part, que c'est une action politique que de s'abonner, c'est se donner enfin le choix d'avoir une chaine pointu fabriqué par des gens comme nous, parlant de notre culture avec passion et sans consessions..
Bientôt la Mediametrie ouvrira la voie aux annonceurs, et là on sera fier d'avoir mené avec eux ce combat pour une thématique jusqu'ici quasi inexistante sur nos ecrans.

Et si vous hesitez encore venez donc faire un tour sur le forum, ou regardez ce que vous manquez (ou avez manqué) en terme de contenu :
http://www.nolife-tv.com/online



Comme dirait le chevalier de la constellation du canal 123 (sur Freebox) :


"C’est l’occasion de faire brûler son cosmos sur les thèmes et les idéaux à propos d’une culture que nous partageons."

 

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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 17:56


parce que j'adore Cheetara.
et que l'animé ne lui jamais vraiment rendu hommage comme il se doit.. faut se l'avouer, c'etait super moche quand même la serie télé "Thundercats".

cette amazone, sauvageonne sorti tout droit de la tête de Ted Wolf (mouarf ! un loup qui crée des Felinoïdes, une drôle de destiné) a subi les outrages du temps depuis les années 80.
et malgré des comics l'a mettant beaucoup plus a son avantage, je tenais moi même à la faire dans un style comme j'aurais voulu la voir plus souvent.  


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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 16:13

Ayant trop souvent entendu des propos negatif sur le genre "Zombie", aujourd'hui il est temps de remettre les choses à leur place.
Amoureux depuis toujours des oeuvres d'anticipations, je n'ai jamais saisi comment une thematique horrifique et dramatique pouvait autant basculer dans la guaudriole et dans la blague potache afin que les zombies servent de punching ball aux bouffeur de popcorn.


Il est pourtant logique que chaque mythologie de monstres, reflete une angoisse d'epoque, de peur inconsciente ou autre :

 

- le Vampire est tres fortement liée à la religion et ses tabous (sexes et co),
- le Monstres biologique, lié à une angoisse environnementale,
- les Aliens, liés à la peur de l'inconnu/etranger,
- les Robots, liés à la peur technologique/informatique,
Ainsi  le zombie est tout autant representatif d'une chose plus ou moins consciente.


C'est Romero en creant l'un de ses 1er films, qui a instauré les regles et prouvé que sous la forme peu ragoutante du mort pouvait se cacher un réel fond.


En commençant par Night Of The Dead de 1968 (ouvertement tiré de "I am Legend" de Matheson), que Romero a posé sa problematique..

Une genre de "contagion" debute dans une region, un petit groupe de survivant trouve refuge dans une maison et doit  resister à une horde grandissante de "mort qui marche", mais surtout aussi faire façe à d'autres problemes souvent occulté (comme vivre en confinement avec d'autres gens/partager un territoire), qui meneront à leur propre destruction.

Mon 1er constat c'etait que la solution (et la thematique) si façile dans le genre etait autre ici, puisqu'il ne s'agissait pas de monstres, de virus, mais tout betement de la mort..
Aucune balles en argent, aucun pieu, aucun remede ne pourrait eradiquer le probleme.
Les protagonistes aussi bon, fort, intelligent, logique soit-ils, n'y pourront rien..
La mort est ineluctable et exponentielle.

La resonnance de ces "morts cannibales" se devoilait petit à petit au fil des lectures..
Ils sont "nous", parents, enfants, voisins, amis, anonymes, sous un vision peu empathique car putride, et sans reflexion, néanmois unifiés..
Contrairement aux humains survivants qui paradoxalement, en etat d'urgence font preuve d'egoisme et s'entretuent pour la survie.
Des morts unifié par un instinct primaire qui les guide, un pretexte pour parler de nous ?


C'est dans Dawn Of The Dead que le message prend tout prend son sens..

Hormis, la critique pertinente sur les medias, ce fut surement un fantasme de voir les heros de cette episode, s'installer dans un supermarché où tout y est abondant (les produits de consommations) puis de s'apercevoir que les morts errent déjà à l'interieur, par reflexe/instinct.

Le personnage de Peter dira :
"Ils sont ici parce que c'est un vague souvenir de leur ancienne vie."
Tout est dit, l'analogie est evidente..
si "ils" sont "nous", alors nous sommes ces decerebrés errant dans les temples de la consommation, pour acquerir non pas par besoin, juste par reflexe..


Dans Day Of The Dead, on avance encore dans une direction plus critique de l'humanité puisque maintenant la proliferation s'etend pleinement..
Un groupe de soldat et de scientifique se cotoient dans un bunker dernier bastion de la resistance.
mais une fois de plus, le relationnel sera voué à l'echec par definition et vocations des personnages..
Un épisode clairement anti-militariste, dans un monde ou la mort c'est personnifié et nous a pris comme receptacle une force armée ne peux certainement pas nous sauver.
Pour ce qui est du suivi, les morts apres éveil instinctif du 1er, les reflexes du 2eme, ici, prouvent par certains aspect qu'ils tendent à avoir des souvenirs de comportement sociaux..

Image

Tel "Bub", le zombie qui reconnait la main qui le nourrit et qui fait un ultime salut militaire au vicieux commandant du Bunker qui se meurt..


Rien de plus logique que le comportement empathique des morts de Land Of The Dead, alors..
Le pompiste (Big Daddy) menera son "armée" vers notre territoire, comprenant que notre minorité est un danger pour eux.
Les feux d'artices ("les fleurs du ciel" qui symbolisent le detournement mediatiques de réel problemes) n'y feront rien, ils ne detournent plus leur yeux de ce qui est devant eux..

nous, donc un moyen de survie.
http://images.google.fr/url?source=imgres&ct=tbn&q=http://thecia.com.au/reviews/l/images/land-of-the-dead-8.jpg&usg=AFQjCNHThWIib66lZFBozp5TVgoRVukptg

Oui, car le fameux cannibalisme des morts qui peut paraitre basique et gratuit pour un film de genre, n'est il pas ici juste un moyen de proliferer ? D'etendre sa race ?
Il est expliqué a mainte reprise que la nourriture ne leur est d'aucun interet au niveau vital (il leur est même physiquement impossible de s'en repaître souvent) toutefois leurs morsures provoquent une infection fatale, une mort certaine creant un soldat de plus errant sur des terres desolés.

Les zombies de ce dernier episode nous donneront l'impression que l'humanité c'est degradé à un tel point (par des inegalités sociales, l'egoisme, ect) que ces morts sont les representant d'une nouvelle race, finalement beaucoup plus logique que nous.



Avec une telle coherence de propos, loin de l'idée que Romero voulait juste nous faire sursauter ou nous donner un simple divertissement gore, je pense qu'il voulait nous degouter, non pas par les eventrations ou arrachage de membres en tout genre mais bien plus par une vision nihiliste de nous même et de notre société..
De l'incompetences de nos gouvernement à changer de point de vue ou de se separer d'un mode de pensée voué à l'echec.

 

Night Of.. la nuit ou tout commence, une region subit l'invasion.
Dawn Of.. le crepuscule, le pays commence à se faire gangrener.
Day Of.. le jour s'est levé, il est trop tard pour le pays. 
Land Of.. les années ont passé, la terre est leurs territoires.



Si Edgar Wright (Shaun Of The Dead) ou Danny Boyle (28 Days Later) Kirkman (Comics Walking Dead) ou encore la petite série tres confidentielle Dead Set , ont su rendre hommage au genre avec intelligence, tout ceci reste malheureusement tres exceptionnel..
A voir L'armée des Mort (de Snyder, soit disant Remake de Dawn Of The Dead) qui survole le fond, ou encore Zombieland qui me fait l'effet d'une blague à base de prout en soirée beuverie avec un groupe d'adolescent emeché, je pense que le genre zombies n'a pas vraiment de beaux jours devant lui..
dommage, il y a pourtant encore tant à dire sur "nous".

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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 15:18

aaaah ! Ken le Survivant aka Hokuto no Ken..
qui n'a pas revé, etant jeune, d'incarner ce sombre heros du Mercredi apres midi, vengeur et maitre d'Art Martiaux ?
(bande de menteurs, vous n'aviez pas le choix entre Princesse Sarah et ça de toute façon.)
referencé par l'esprit de Bruce Lee et de l'univers Post Apocalyptique de Mad Max, c'est en 1984 que cette serie fit son apparition pour notre plus grand bonheur (et le plus grand malheur des Familles de France. ^^).

au vu du succés il etait donc assez logique que le portage en jeux videos aient traversé l'esprit de nombreux editeurs à l'epoque..
et il y a eu un tas (de qualité toute tres relative) malheureusement souvent resté dans le pays createur d'origine.
il n'empeche que quelques uns d'entre eux ont pu franchi les continents pour parvenir sur nos petites consoles :
-Black Belt sur Master System (totalement modifié changeant les decors et personnage pour en faire un pauvre karaté en kimono blanc)
-Last Battle sur Megadrive/Genesis (qui n'a que subi la censure, mais qui se revelait tellement dur que tres peu d'elu ont dû depasser le 1er niveau)
et quelques autre jeux de combat passé totalement inaperçu car les voies de l'import n'etaient pas particulierement tres accessible sur Super Nes et PS1.

tout ça pour dire quoi ?
ben que le miracle s'est enfin accompli sur PS2 en fevrier 2007 !
non je deconne..

tout ce teasing juste pour parler de God Hand ne merite que des jets de cailloux, je vous l'accorde. 
 
mais reposez vos pierres, puisque la reference n'est pas anodine, God Hand est surement l'unique jeu qui à ce jour, reprend a merveille tout le concept que les fans et les joueurs ont fantasmé durant de longue années sur l'univers d'Hokutono Ken, est nous le devons au studio Clover, tres grand concepteurs de perles rares (Viewtiful Joe et Okami) :
 
si Kenshiro etait l'homme aux 7 cicatrices, notre heros, lui est le detenteur du "bras de Dieu", ce qui n'empietera pas vraiment sur son caractere legerement naïf donnant de grand moment de lose.
de l'humour (qui fait saigner des yeux et des oreilles parfois), des punks, de la surviolence dans un monde dejanté et ravagé, voila le Beat'Em All officieux d'une licence tant revé.
je le qualifierais d'ultime pour ma part.

alors, oui, graphiquement c'est pas ce qu'il y a eu de mieux certes, les couleurs sont un peu ternes et les decors sont pauvres..
mais peu importe parce qu'une fois le pad en main vous comprendrez vite le potentiel de la chose :


une fois passé la breve histoire de la jeune fille recherchant "le sauveur de l'humanité", et un background donnant le ton du jeu, ce sera suffisant à entrer dans le vif du sujet.
pour votre quete vengeresse vous disposerez d'un panel de coups (pouvant atteindre le nombre de 200 sur la longueur), disposable à souhait pour creer vos propres enchainements.


une "barre de furie", des techniques (dont beaucoup cachés) et devastatrice, via une roulette demandant rapidité d'esprit..

et surtout un systeme d'esquive (via l'analogique droit) jouissif et provocateur digne de Dragon Ball. .


quand il ne s'agira pas de profiter de quelques armes, items ou de l'interaction du decor par  pur moment strategique.

bref, un gameplay foutrement diabolique où il est impossible de s'ennuyer une seule seconde ce qui ne sera pas de trop pour les multiples "defis/quetes" optionnelles, savater des demons, fesser de mechantes keuquines, faire façe à des boss dangereux ou improbable comme des Sentaïs de petites tailles faisant une ridicule choregraphie avant chaque attaque. arf.
compte tenu d'une durée de vie/un Replay Values enorme, si on est un tant soit peu curieux de savoir ce que le Casino, les Arenes, et les Magasins reservent sous couvert d'argent recuperé dans le jeu.


ceci dit attention, toute cette debauche de fun et de defoulage à un prix..
la technicité.
"It's hard but It's fair !", eh bé oui, ce n'est pas la fête du slip quand il s'agit de faire face aux hordes belliqueuse de Bad Guys.
le bourrinage de bouton ne menera qu'à votre perte, ici il s'agit d'user avec intelligence et rapidité de toute votre inventaire de demi dieu du kung fu.
parce qu'habitué par des jeux de plus en plus facile depuis des lustres, il faut tout de même preciser qu'au debut ça risque d'etre sacrement deconcertant pour certains.
en verité, d'une difficulté tout à fait gerable et parfaitement dosé pour qu'au fil du jeu notre maitrise soit prouvé face aux demoniaque ennemis.
(une histoire de Lv augmentant en se battant bien, qui rend les ennemis plus fort.. tandis que se faire rouster les ramene a un niveau plus abordable.)
 
mais c'est en serrant les dents contre un ennemi coriace puis laissant echapper un "ADADADADADA DAAAA OUUH !!!" dans un rire sadique et bruyant lors d'un mitraillage de faciés ou de votre 1er cassage de noix que vous comprendrez  que le piege de God Hand vient de se refermer sur vous.
("Diiing !!") 



" tu ne le sais pas encore mais tu es déjà mort.." 

 

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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 17:01

Bienvenue dans ce blog ou "Insert Coins" rappelera que cette machine qu'est notre imagination a besoin d'etre nourri constamment.



Et oui encore un blog ! certains trouveront ça tres commun.. surtout pour parler de choses pas si originale :

Jeux Videos, Cinema, Manga, Comics, Animé, et même télé puisque enfin une chaine depuis 2 ans et des poussieres donne à tout cette culture un vrai sens..
Nolife la télé pas comme les autres. . lalalalaaaa (air connu maintenant.)
(bisons au passage les fesses de ces passionnées qui n'hesitent pas à nous faire saigner du nez par leur travail et leur creativité.)

Je reprendrais donc avec joie leur phrase "il n'y a pas que la vraie vie dans la vie", symbolisant le pouvoir de l'imagination et l'état d'esprit humouristique avec lequel on a pris du plaisir dans des univers.. multiples et pas toujours explicable.


Mais treve de blabla, passons à la présentation.
Il y a longtemps, tres longtemps dans une galaxie loint.. hem..
Nous (Aburamushi et Linsky) avons eu la chance d'etre touché à la vue de leurs 1er pixels, de quelques dessins grossiers (comme de personnages en collant de couleurs vives) et d'effets speciaux sur les ecrans cathodiques.
Le mal etait fait, l'innoncence avait cedé le pas à la fascination de bizarrerie.
Au fil de l'age cette fascination se transformait en curiosité insatiable, jusqu'a en decouvrir les mecanique simple de cette motivation :
Si le ludique semblait etre un moteur important, il n'en reste pas moins que le côté creatif et technique n'y etait pas pour rien.

Oh oui..
Nous les avons aimé nos Amstrad/Atari/Amiga, nos consolesSega/Nintendo, nos films de science fiction chelous.
Et puis nous avons souffert pour acheter nos BD, pour "repiquer" des tas d'oeuvres video, et pour durement négocier ces 5 francs à nos parent afin de jouer à la borne qui nous faisait de l'oeil tout les jours.

Source d'emotion, de partage, de challenge et de debat hyper pointilleux entre amis, aujourd'hui je vois quelques adultes se souvenir avec nostalgie de ces moments.. mais pourquoi ?
Cette culture n'a jamais été autant mature, le temps ou ce loisir etait consideré comme "enfantin" n'est plus !
(Est ce qu'il a seulement été un jour d'ailleurs ?)
Plus nous vieillissont et plus nous sommes critiques, aguerris mais toujours autant friand d'oeuvres creatives.
Ce n'est pas pour rien que les Yes Men tentent avec opportunisme de nous choper dans leurs filets en faisant des choses absurdes.
(Normal ils n'y comprennent que dalle mais ils savent  que ça rapporte..).
Bref jamais la culture nommé "Geek" ne s'etait aussi bien porté..
Elle est même devenu tendance.
(C'est confirmé par les mass média, Fillon est un "guik" ils l'ont dit aux infos ! et les infos ça rigole pas, ils 'y connaissent en Meuporg.)

Oh oui..
Nous les aimons encore nos PC, consoles, mangas,  et nos films de deviants..
Et non, nous ne voulons pas qu'il soit representé par des People qui ont su faire un Fessebouc tout seul "comme des grands", ou par Beyoncé qui laule (du verber lauler, oui !) devant un DS surement eteinte. 

Alors, sur ce blog nous allons etablir notre propre vision des choses, en se jetant des boulettes de papiers, parce qu'on est  des cancres un peu quand même.
Nous parlerons de passion ou de deception, rendrons hommage à des univers ou detruirons les immondices, en essayant bien sur d'etre le plus agreable possible à lire, de vous faire rire.. ou raler. Hin hin hin.
Il y aura parfois des longs pavés chiant (comme ici) et surement d'autre lectures plus courtes, des anectodes et des debats sur les divers supports qui nous interesse.
Puis parfois des choses.. que nous ne savons pas encore quoi que c'est que ça va etre..
(J'entend au fond de la salle : du Hentaï  ? *tousse* tousse* wé, ça c'est Abu qui s'en occupe pas d'inquietude.) ^^

Continue ?
10, 9, 8, 7..

 

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