J'aime bien lire..
J'ai toujours aimé ça, ceci expliquerait pourquoi les RPG ont toujours été forte source d'emotions pour moi.
Avancer dans ce genre de jeu c'est comme tourner les pages d'une histoire dont je suis le héro, seul l'extension me rappelle comment je voyage dans ces univers, en outre ici les consoles ou PC.
Eh ! Attention hein, je ne suis pas là pour faire l'apologie des Final Fantasy ou d'entrer dans les polemiques pueriles comme:
"Wé lol le 7 c'est le mieux ! oooh je love Yuna dans le 10.. et le 12 c'est de la merde ptdr on dirait un MMORPG !", bref
des jugement de valeurs digne des maternelles grandes sections, surtout qu'il n'y a pas que les FF dans l'univers RPG.
Et puis on pourrait tout autant debattre des heures durant sur l'apellation "RPG" en considerant que le japon n'a pas le monopole du genre.
Tout autant que les styles qui en decoulent :
Dungeon RPG, Action RPG, Tactical RPG, MMORPG
Je voudrais simplement parler de l'élément fédérateur qui reste une grande aventure/quete dans laquelle nous incarnons un personnage (et ses amis), la gestion de son inventaires, de son experience et de ses actions.
Bien que cette liberté d'action est illusoire pour la plupart des cas.
Pour un amoureux du genre comme moi n'ayant aucun à priori sur les styles, je me suis toujours autant delecté du RPG Occidental (plus grande liberté, mais moins romancé) que du Japonais (le contraire evidemment.)
Cependant, je dois l'avouer j'ai plus souvent taté du japonais
(je parle des jeux hein..) par defaut, du simple fait de les avoir decouvert assez jeune sur consoles.
Par ailleurs comment aurais-je pu savoir à quel point je tomberais amoureux du genre en voyant la 1ere fois la complexité du game system de
Phantasy Star :
Phantasy Star qui avait l'air d'etre une chouette aventure avec ses personnages, son village engageant et ses plaines de curiosités.. Néamoins il fallait surmonter de moche habitude du rossage de manette.
Il me fallait pousser ce mystere plus loin et ce malgré la barriere de la langue (U.S) vers l'age de 10 ans..
Une petite epreuve à passer pour comprendre les joies de la strategie et de tourner la page pour lire la suite de l'histoire et pour que l'intrigue se dévoile pleinement.
Je lisais une histoire ou j'etais le heros mais pas celui qui matraque ses ennemis comme le joueur le faisait habituellement avec son pad, ici il fallait utiliser ses neuronnes, compter les potions, anticiper ce que l'ennemi ferait.
un debut laborieux avec des dungeons labyrinthiques mais tres interessant comme experience.
Le choix de tester
Final Fantasy IV ne fut donc pas une simple coincidence à l'epoque, moins rebarbatif dans la visite du monde, les combats et dungeons etant plus originaux, autant que son scenario..
J'adorais ça c'etait concluant.
En quete de quete
(wé ! si je veux !), je ne pouvais maintenant plus me contenter seulement de jeux d'actions et autres, il me fallait observer la moindre jacquette evocatrice d'aventure..
Je suis tombé sur
Lufia And The Fortress Of Doom :
Avec son demarrage en trombe, en introduction nous placant dans les ancetres des personnages que nous allions guider, afin d'accomplir leurs destinés..
Breath Of Fire :
Soigné graphiquement, donnant une immersion particuliere au monde avec un cycle jour/nuit permettant de chasser ou de s'infiltrer dans les village dans l'obscurité.
Des personnages amusant plus ou moins charismatique (Gobi etait moins beau et sexy qu'une Nina ailé mais tout autant utile.)
Sa suite en rajoutait une couche et c'etait bon.
Puis, le niveau c'est soudainement mis à grimper.
Les RPG devenaient de plus en plus sources d'interêts, ils commencaient à devenir des oeuvres à part entiere..
Par leurs beautés mais surtout par les maturitées scenaristiques et leurs musiques qui ont touché le coeur de beaucoup de "rolistes".
Final Fantasy VI :
La seule evocation de l'introduction peut faire frissonner, lorsque les Mechas annonciateurs de temps sombre à venir, se dirigaient vers la ville de Narshe sous une tempete de neige..
Une jeune femme mysterieuse amnesique detenant un pouvoir disparu depuis 1 000 ans, suite à une grande guerre.
un Empire technologiquement avancée qui s'etend sur ce monde, univers steampunk..
Poetique, dur, mignon, triste.. magique, il n'y a plus seulement une histoire puisque chaque protagoniste avait sa profondeur, son enjeu et même son propre gameplay.
Pour exemple, on se croyait parfois dans Street Fighter en entrant les commande de "Blitz" (technique) de Sabin.
Un monde plein de secrets et si fouillé qu'il y en aurait trop à dire.
Ca me démange mais une telle épopée ça se vit ça ne se raconte pas.
Ensuite survint
Chrono Trigger, qui au 1er coup d'oeil laissait entrevoir la patte d'Akira Toriyama, qui travaillait en parallele pour la serie
Dragon Quest :
Un voyager non seulement dans diverses contrées mais aussi dans le temps, mettant au centre de l'intrigue un effet papillon fascinant.
Préhistoire, Moyen Age, Futur.. Fin des Temps, les héros devaient essayer de maitriser le temps afin de comprendre l'origine d'un mal.
Un game system original et ingénieux, quand en donnant ou vendant de la viande à un pauvre citoyen à l'An 600 et que sa descendance sera genereux ou avare en l'An 1000, vous sentirez l'importance de vos actions, ceci expliquant pourquoi il n'y a pas moins de 7 fins differentes au jeu.
Ce sont quelques unes de ces perles memorables de l'age d'or, dont je passe les
Romancing Saga,
Secret Of Mana/Evermore et tout ce que j'oublie..
Les RPG avaient fait leurs trous et quand les consoles CD firent leurs apparitions, ça rigolait plus..
Comme l'arrivé de
Final Fantasy VII dont ça m'emmerde profondemment de parler en détail puisqu'il vous suffira de taper le titre sur le net pour voir les multitudes de "
FF7 tro le meilleur de tou lé temp lol"..
Non pas qu'il ne merite pas d'eloge mais simplement qu'il fut la decouverte pour une generation d'endormis qui attendaient qu'on leur serve le genre sur un plateau alors que ça n'existait que depuis 12 auparavant..
Ce n'est pas la curiosité qui les etouffaient.
Vous subiriez donc les "
waaa kan Aerith meur c tro booo, jé pleuré !", qui est une mignonne façon de dire qu'effectivement le jeu etait suffisamment complexe et complet du point vue narritif et technique pour faire partie de ceux qui font leur office avec brio.
Le temps etait venu, les gamers s'etaient massivement reveillé, "
les rpégé c'est tro B1" et
Final Fantasy VII serait le meilleur de tout les temps..
Mais je le concede, le 1er RPG laisse toujours une enorme cicatrice, pour les neophytes celui çi fut la leur.
Plutôt amusant de constater que l'épisode suivant (
Final Fantasy VIII) crea une vilaine polémique avec son scenario finalement pertinent et son chara design plus "mature".
De toute evidence, pour les joueur averti il portait déjà le sceau d'une licence suffisament envahissante pour occulter tout ce qu'il y avait autour..
C'est d'ailleurs pour cette raison que je prefere m'etendre et m'attarder sur la fabuleuse saga
(j'oserais même dire meilleur, oui je suis un fou moi) des Suikoden malheureusement caché par le succés de la serie encensé çi dessus.
Une série qui fait mal aux fesses.. Avec sa 2D pixelisé, on pourrait le croire tout cheap à côté de celui qui a rassemblé les foules, ce serait une grossiere erreur de croire ça.
Scenaristiquement inexplicable sans devoiler la substance de ce que sont les enjeux de
Suikoden 2, tout ce qu'il y a savoir c'est que jamais un jeu ne vous aura autant mis en emoi de differentes façons.
Fuite, traitrise, acte de foi, nous ne sommes plus dans le manicheisme inherent au genre lorsque l'on doit affronter sa propre nation sous l'etendart de la rebellion..
Comme dans toute guerre il vous fallait créer une base de ralliement, faire des alliances et recruter une armée..
Pas moins de 108 personnages ayant une etoile de destinée lié à la votre, quelques fois ceux seront même des ennemis.
Une justification de plus pour visiter l'immense monde qui s'offre à vous puisque chaque recoins de carte (ville, grotte, foret, chateau, terre de bataille) recelent de secrets recompensatoire vous aidant à cette épique tache.
Chaque personnages revelait alors son utilité, sa vocation :
Guerriers, mages, stratèges, espions, cartographe, bibliothequaire, ingenieur, marchant d'armes/armure/runes, aubergiste, pecheur, forgeron cuisinier, ect.. 108 etoiles !
Toute participant à l'extension d'un nouveau royaume emergeant, par leurs sous quetes, leurs mini-jeux ou simplement par les énigme qu'il vous fallait résoudre.
Affinités ou dualités entre vos compagnons, les combats s'en enrichissaient en proposant des combos jusqu'à 6 à la fois.
Jouissif.
La tactique etait l'élément majeur lors de phase batailles, il n'etait pas impossible d'y perdre definitevement un allié précieux.. Ou que l'on en recupere un.
Tout comme dans les phases de Duel, basé sur le principe simple du papier/pierre/ciseau (Attaque/Defense/Attaque Ultime) via des dialogues qui demanderont intuition et anticipation de l'action à venir.
Malgré une ligne directrice fascinante, on ne pouvait s'empecher de fouiller et farfouiller l'univers obsessionnelement pour le background..
Peut etre même qu'en prenant un simple bain, vous y entendrez des choses que vous n'auriez jamais du..
Je reste encore beat devant cette série épique sans compter que selon nos choix plusieurs fins s'offrait à nous.. Et croyez moi, Suikoden 2 ce n'est pas le jeu qu'on fait qu'une fois.
Une oeuvre majeure du J-RPG
A suivre..