Je rale, j'enrage..
Car à la moindre evocation du mot "retro gaming" surviennent aussi rapidement les noms de Mario, de Sonic ou de Zelda comme si auparavant certains developpeurs n'avaient pas su toucher au coeur quelques gamers possesseurs d'Amiga et d'Atari ST et parmi ceux çi, un nom qui vous evoquera peut etre quelque chose..
CINEMAWARE.
Crée en 1986 par Robert et Phillys Jacobs, ce studio crea les bribes des experiences videoludiques tentant de se rapprocher de celle du cinema, il etait donc déjà difficile de ne pas apprecier la qualité graphique.
Et pour ne rien gacher, le gameplay se voulait suffisament ludique pour s'y interesser de plus pres.
L'un de leur 1er jeu, Defender Of The Crown.
Mi-strategique, mi-action, le joueur devait prendre part à quelques joutes et guerroyer afin d'unifier l'Angleterre.
Avec un gameplay entierement à la souris, fait de batailles epiques et references de film d'aventure tel que Robin des Bois.
De quoi passer de longues heures de decouvertes recompensés par des séquences originales..
Les softs suivants etaient un peu plus décevant, comme S.D.I, Sinbad et King Of Chicago..
Contestable en terme d'interêt, cependant jouissant d'un design toujours aussi beau.
C'est en 1988 que le studios a posé ses fondations.
Ils referenceront assez souvent l'univers cinematographique des années 40/50 par leurs ambiances tres portés sur la Science Fiction :
Rocket Ranger (connu chez nous par le metrage "Rocketeer" des années 90) permettait à un jeune heros doté d'un Jet-Pack, de combattre les nazis.
Le jeu propose un melange de Shoot et de combat pour un scenario fantastique.
(Des nazis installés sur la lune à la recherche du materiau Lunarium qui le permettrait de fabriquer des bombes destructrices.)
Cinemaware a continué son bout de chemin avec un hommage aux Freres Stooges.
Consideré comme un ovni fait de mini jeux qui n'etait que peu comprehensible pour l'européen n'ayant pas connu ces 3 clowns star des années d'apres guerre.
Notez que le groupe d'Iggy Pop ont tiré leur nom de la troupe : "The Stooges".
En 1989, Lords Of The Rising Sun fait un petit ecart pour retourner dans l'aspect strategique.
Transposition de Defender Of The Crown à la sauce Japonaise, le depaysement etait tres agreable, surtout que quelques gamers se regaleront à retrouver une phase à la Shinobi dans un couloir où il faudra lancer des shurikens sur des Ninjas.
Là on arrive à mon 1er petit chouchou.
Le jeu sur lequel j'ai passé tellement d'heures et pourtant que j'ai encore l'impression de redecouvrir à un age plus avancé.
It Came From The Desert.
En incarnant le Dr Greg Bradley, géologue, il nous fallait prevenir les habitants de Lizard Breath de l'invasion de terrifiantes de Fourmis Geantes, suite à la chute d'un Meteore.
C'etait sonc l'occasion de mener l'enquete et d'agir vite via l'accés à une carte repertoriant multiples lieux propice aux rencontres selon des horaires definis, ce jeu d'aventure etonnant par sa diversité demandait reflexions pour le but à atteindre.
Le temps etant limités et le danger pouvant apparaitre n'importe où et quand, il donnait lieux à quelques frayeurs..
ou à des phases tres amusantes comme celle de cache-chache afin de s'evader de l'hopital dans lequel on risquait de souvent se reveiller apres une confrontation trop directe avec l'un des monstres.
Une suite ne se fit pas attendre (nommé Anthead).
L'histoire reprenait le même cadre (Lizard Breath) et faisait une suite directe, cette fois çi ce sont des essais nucleaires qui engendreront une horreur quasi similaire à peu de choses pres..
Le dernier jeu de Cinemaware me laissa ainsi une marque indelebile sur ma vison des jeux video.
Wings.
Le jeu nous faisait revisiter la guerre 14-18, usant des incroyables Bi-Plan, avec ambiance d'epoque tres fidele lors des briefing/debriefing, de ses anectodes et du journal entretenu par le joueur apres chaques missions.
Constitué de phases de Shoot 3D, isometrique ou vue de dessus, une jouabilité qui ne s'oublie pas tant elle etait proche de la perfection.
Immersif à souhait surtout lors de ses batailles aeriennes en 3D, par les mouvements de tête du pilote soufflant aux joueurs la position des avions ennemis, à la sensation jouissive de liberté, en n'oubliant evidemment pas de considerer l'element technologique d'epoque..
Wé parce qu'on a tous essayé de faire un looping avec un Bi-Plan mais apres avoir entendu le moteur toussoter et de nous lacher pour une descente vertigineuse, on ne nous y a plus jamais repris..
Ainsi Wings marquait la fin d'une epoque..
Celle du studio Cinemaware, parfois oublié malgré la qualité de certaines de leurs oeuvres..
Wings fut adapté sur plusieurs support (Snes, GBA) sans jamais egaler son original, pareillement pour Defender Of The Crown (Nes, CDI..)
Je dois dire que je n'ai que tres peu la fibre nostalgique envers les remakes generalement, pourtant je ne cracherais pas sur celui de It Came From The Desert.
Je croise les doigts.
commenter cet article …